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Mylène Hamel a confié lors d’un entretien avec Noovo Info qu’elle et son conjoint craignaient de partir en voyage sans leur enfant.
«J’ai payé les 107$ pour avoir mon passeport en express. On me dit que j’allais avoir mon passeport le 27 avril. On partait le 1er mai pour Punta Cana avec mon garçon», se souvient Mme Hamel.
Elle explique que des responsables lui ont assuré à maintes reprises qu’elle allait recevoir le passeport de son fils dans les plus brefs délais, elle qui avait fourni une preuve de voyage à Service Canada.
«Je suis venue à mon rendez-vous. Et quand je suis arrivée sur place, ils m’ont refusé. Aujourd’hui, je n’ai rien du tout, je n’ai aucun recours», a-t-elle déploré.
Crédit photo: Noovo Info
Après plusieurs jours de bataille, Mylène Hamel a finalement mis la main sur le passeport de son garçon, vendredi. Toute la famille pourra voyager pour Punta Cana.
«Je pleure de joie! Ils m’ont appelé à 15h50 pour me dire que mon passeport était prêt», a écrit la mère de famille sur Facebook.
Alors que certaines personnes montrent les grévistes de la fonction publique du doigt, le président de syndicat et chef gréviste Simon Renaud affirme que la mauvaise foi d’Ottawa et du Conseil du trésor, qui ne souhaitent pas s’asseoir à la table des négociations, est la principale raison derrière ces délais.
«On n’a pas eu d’augmentation de salaire depuis trois ans. Ça fait deux ans qu’on négocie. Si le Conseil du trésor avait fait son travail comme il le faut, ces gens ne seraient pas en train d’attendre actuellement», a répliqué M. Renaud.
Gérard Deltell a également blâmé le premier ministre Justin Trudeau, qui ne s’est toujours pas investi dans les négociations entre Ottawa et les fonctionnaires fédéraux.
«Quand le premier ministre va-t-il s’investir personnellement, régler le conflit actuel, s’asseoir à la table et travailler?» s’est insurgé le député conservateur.
De son côté, la ministre libérale Karina Gould dit comprendre la frustration des Canadiens face à cette grève.
«Nous comprenons que ça a un impact sur les Canadiens, c’est pourquoi nous sommes à la table avec le syndicat, car on veut résoudre cet enjeu.»
Voyez le reportage de Jacques-Alain Houle dans la vidéo.