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«Il y a trop à faire, trop de sujets et trop à débattre autour de la table présentement», a-t-il lancé lors d’un long entretien avec Noovo Info.
L’enseignant au secondaire croit alors qu’un changement de stratégie lors de cette grève historique s’impose: il faut que les enseignants retournent travailler notamment «pour les élèves» et mettent la pression «à l’intérieur de nos écoles».
Malgré des pertes financières et un stress immense, les trois semaines de grève ont permis aux professeurs de gagner en confiance et de dénoncer la situation, estime M. Dancause.
«Le devoir de loyauté envers l’employeur n’existe plus. La loyauté est envers les élèves», a-t-il dit.
Le premier ministre François Legault croit qu'une entente intervienne avec les syndicats d'enseignants en grève, au point où les élèves pourraient être de retour en classe lundi prochain. Mais les deux fédérations syndicales concernées se montrent fort sceptiques.
«Est-ce que parce qu’il y aura l’adoption d’une loi spéciale?» se questionne M. Dancause. François Legault a assuré mercredi après-midi que ce ne sera pas le cas.
M. Dancause réplique toutefois qu’il pourrait s’agir d’une stratégie de communication du premier ministre. «Ça met la pression sur les syndiqués et les syndicats», a-t-il souligné.
En ces moments difficiles, l’enseignant demande à ses collègues de ne pas perdre espoir.
«Si l’espoir se perd, c’est terminé. Ça va être un désastre total et complet dans les prochaines années. Si on perd cet espoir, on va être foutu», a-t-il conclu.
Voyez le reportage de Lisa-Marie Blais dans la vidéo.