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Selon Patricia Mailhot, présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec (FIQ-SPSMCQ), 655 professionnelles en soins ont remis leur démission en 2023.
«200 [infirmières] jointes par téléphone nous ont confirmé que c’était en lien avec les mesures», a-t-elle lancé mardi. Mme Mailhot a rapporté qu’il y avait eu 482 départs en 2022 sur le territoire.
La FIQ montre du doigt deux mesures particulières, soit les fusions des secteurs de la santé et la flexibilité des infirmières, qui doivent travailler une fin de semaine sur trois dans un domaine où elles ne sont pas forcément familières.
Par exemple, une infirmière spécialisée en natalité pourrait se voir à travailler aux urgences. La FIQ estime que cette mesure entraîne des risques pour les patients.
Le syndicat se dit ouvert à ce que les infirmières travaillent une fin de semaine sur trois, mais dans des domaines où elles sont à l’aise.
Si c’était le cas, «il n’y en aurait pas de problème», a conclu Mme Mailhot.
À voir dans la vidéo.