«Lorsque le risque de feu est présent et qu'on veut protéger notre territoire, je peux comprendre [l'interdiction], mais lorsque le risque de feu est bas, c'est plus difficile à comprendre les décisions prises présentement», lance Bruneau Caron, président de la Fédération des pourvoiries du Québec.Les pertes financières engendrées par la fermeture forcée des pourvoiries sont importantes.
De plus, les pourvoyeurs doivent gérer le casse-tête qu'est le remaniement des réservations ainsi que la surcharge du travail non planifiée.
Sur le terrain, précise Jean Blanchard, propriétaire de la pourvoirie Tamarac et Air Tamarac, la situation est pratiquement normale. «Lorsqu'on survol [le territoire], on constate le bon travail de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), pour contrôler le seul feu en activité au centre du réservoir Gouin. La fumée qu'on a est la même qui se trouve à Montréal, soit celle des grands feux», ajoute M. Blanchard. «Ce ne sont pas des feux qui sont proches [...] Il n'y a aucune menace autour du réservoir Gouin», conclut-il.
La SOPFEU rappelle de son côté que c'est le Ministère des Ressources naturelles et des Forêts qui prend les décisions quant aux interdictions d'opérer les pourvoiries.
Voyez le reportage de Rébecca Pépin.