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Adopté en mai dernier, le projet de loi vise tout d’abord à renforcer la sécurité des usagers de la route et non à pénaliser directement les automobilistes de la province, soutient la porte-parole du ministère des Transports et de la Mobilité durable, Sarah Bensadoun.
N’empêche que les automobilistes fautifs devront s’attendre à payer des contraventions à un prix considérablement augmenté en fonction de certaines catégories.
Voici les constats d’infraction qui ont vu leur prix grandement augmenter.
Selon Mme Bensadoun, les infractions liées aux usagers vulnérables deviennent particulièrement coûteuses.
«Par exemple, un automobiliste qui ne cède pas le passage à une personne sur un passage piéton, l’amende passe de 100$-200$ à 200$-300$», a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, un automobiliste ne suivant les instructions d’un signaleur routier doit s’attendre à sortir le chéquier; la contravention oscille désormais entre 300$ à 600$ au lieu de 200$ à 400$, ajoute Mme Bensadoun.
Les frais de base des amendes pour les excès de vitesse ont doublé, passant de 15$ à 30$. Il s’agit de la même mesure pour les radars photos.
Les usagers interceptés en train de conduire à une vitesse susceptible de mettre en péril la vie d’une personne verront d’ailleurs leur permis de conduire être suspendu sur le champ, alors qu’un contrevenant écopait autrefois d’une amende de 1000$ et de quatre points d’inaptitude.
Le porte-parole de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), Gino Desrosiers, affirme qu’il ne faut pas négliger les excès de vitesse légers, eux qui surviendraient surtout dans des zones scolaires et des quartiers résidentiels.
«L’amende minimale doublée vient appuyer le message de sensibilisation», a-t-il lancé.
En août 2023, la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a présenté son plan quinquennal d’action en sécurité routière. Grâce à cette mesure, Québec compte obtenir:
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.