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Le phénomène a attiré l’attention de la professeure-chercheuse de l’Université de Sherbrooke, Magaly Brodeur. Elle, qui est également médecin de famille, est à la recherche de solutions afin de réduire les méfaits résultant de ce type de dépendance.
«On en parle de plus en plus … On s’est retrouvé à une certaine époque devant nos écrans», explique Mme Brodeur.
Par méfaits, on pense notamment à des problèmes physiques chez la personne, mais également à des problèmes psychologiques. Dans les cas les plus sévères de dépendance aux jeux en ligne, la détresse psychologique peut mener au suicide.
«On a des gens qui ont vraiment perdu beaucoup, si ce n’est pas tout. Ils ont des pensées suicidaires», rapporte la directrice des services en dépendance au Centre de référence du Grand Montréal (CRGM), Nancy Rocha.
Ces méfaits peuvent également se propager chez les proches de la personne, et éventuellement le reste de la communauté.
En Estrie, même si la hausse est préoccupante, le nombre de cas de dépendances comportementales demeure «marginaux» en comparaison avec les autres types de dépendances, soutient le gestionnaire clinique au CIUSSS de l’Estrie-CHUS, Michel Beaudoin.
Toutefois, l’accessibilité aux écrans et aux jeux facilite le développement de ces dépendances chez tous les groupes d’âge.
Dans sa recherche de solutions, la professeure-chercheuse prépare plusieurs projets. Par exemple, elle travaille en collaboration avec Loto-Québec afin d’améliorer certaines de ses pratiques. Les premiers résultats de ce projet devraient être publiés d’ici quelques mois.
Voyez le reportage d'Alex Sauro dans la vidéo.