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Alors que tout pointe vers un revers du Parti libéral du Canada (PLC), que devrait faire le premier ministre? Différents scénarios s’offrent à lui.
Advenant un départ de Justin Trudeau, le PLC devra nommer un chef intérimaire en attendant une course express au leadership.
Mais pendant ce temps, rien ne garantit que le gouvernement libéral pourrait tomber lors d’un vote de confiance.
Lors d’un entretien avec Noovo Info, le politologue de l’UQAM André Lamoureux avance toutefois que le PLC n’a pas le signe successeur de Justin Trudeau dans ses rangs.
«Biden avait une porte de sortie avec Harris. Il faut qu’il y ait un bras droit extrêmement fort à côté de Trudeau. Et je n’en vois pas. Chrystia Freeland? Absolument pas.»
La grogne à l’interne risque d’être grandissante au fil des semaines. Et il y a cette menace constante que le gouvernement tombe lors d’un vote de confiance.
Des élections pourraient marquer sa fin au plus tard le 20 octobre 2025, date des élections fédérales.
Justin Trudeau pourrait décider de proroger les travaux au Parlement, ce qui lui permettrait de survivre deux à trois mois de plus ou à son parti de mener une course express au leadership.
Mais aux yeux de M. Lamoureux, cette stratégie serait fourbe et paraîtrait comme une «basse manœuvre».
«Ça ne respecterait pas l’opinion de la population, qui veut un nouveau gouvernement», a-t-il ajouté.
De son côté, le premier ministre Justin Trudeau affrontera mercredi la grogne lors de la réunion du caucus libéral.
L'entourage du premier ministre affirme que Justin Trudeau sera à l'écoute des mécontents, mais en tous cas, pour l'instant, pas question de démissionner.
Selon les sondages, seulement 30% des Canadiens auraient encore confiance en Justin Trudeau comme premier ministre.
Voyez le reportage d'Étienne Fortin-Gauthier dans la vidéo.