C’est pourtant ce que vivent les locataires d'un nouvel immeuble à logements d'East Angus qui attendent toujours d'être connecté au réseau d'Hydro-Québec, près d'un mois après avoir emménagé.
Jean-François Poudrier a rencontré les différentes personnes impliquées.
«On n’est pas une priorité. C’est quoi, être une priorité pour Hydro-Québec?», s’interroge l’un des locataires de l’immeuble, Daniel Cyr. «Ce n’est pas juste de se connecter avec New York! Branchez donc vos gens, vos actionnaires propriétaires, chez vous. On est comme les petites miettes de chips au fond du sac, c’est un peu comme ça qu’on se sent considérés.»
Le propriétaire de l’immeuble, Martin Carrier, a aussi reçu comme message que la connexion de son bien n’était pas une priorité. «Il ne fait pas -30 degrés et personne n’est à risque de mourir. Ça suit son cours et ils vont nous brancher quand ça va faire leur affaire», déplore-t-il.
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La mairesse d’East Angus, Lyne Bélanger, juge aussi que la situation est inacceptable, surtout en 2022.
La seule option présentement à la disposition des locataires de l’immeuble est une génératrice qui, en plus d’être bruyante, coûte 250 $ par jour au propriétaire du bâtiment.
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Dans le dernier message d’Hydro-Québec, envoyé il y a deux semaines, la société d’État avait indiqué avoir pris du retard en raison de la météo et d’autres circonstances hors de son contrôle et qu’elle ne pouvait donner d’échéancier pour le branchement de l’immeuble.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.