C’est ce qu’a réalisé un passionné de survie du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Michel Tremblay s’est isolé pendant une semaine dans le secteur Onatchiway afin d’enrichir ses formations et ses conférences.
Pluie, neige, grésil, vent, nuits très froides… Michel Tremblay a séjourné dans les montages sous toutes sortes de conditions météorologiques. Sans oublier la faim, la soif, la fatigue et l’ennui qui s’empare de lui après plusieurs heures. Celui qui est instructeur de sauvetage de métier connaissait les défis qu’il allait rencontrer lors de cette aventure.
«En une semaine, j’ai mangé deux brochets et une perdrix. J’avais apporté quelques poches de thé. Ce n’était pas suffisant pour me redonner l’énergie que j’avais perdue lors de mes périodes de chasse… surtout qu’elles n’étaient pas très fructueuses.»
Mais pourquoi? Pourquoi se mettre dans une telle position pendant sept jours? Selon Michel Tremblay, près de 200 personnes se perdent en forêt par année au Québec. Que ce soit en motoneiges, en raquettes ou en randonnée, il estime que peu de gens sont suffisamment préparés pour survivre en cas d’accident. Il fait donc de la sensibilisation en partageant sa passion sur son blogue Survie Boréale ou dans ses conférences.
«Je donne des formations et des conférences pour sensibiliser les gens à être prêt ou du moins pour avoir des outils s’ils se perdent en forêt. Si je m’expose à ce type de survie, je peux plus facilement expliquer les enjeux.»