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Le chercheur s’est penché sur les dossiers de 297 enquêtes du coroner de morts subites survenues pendant la pratique du sport entre 2006 et 2019. Les accidents, comme un sportif happé par une voiture pendant la course, sont exclus de la recherche.
Plus de 95% de ces décès sont dû à des problèmes cardiaques.
Sans surprise, la première et la deuxième place sont occupées par des morts durant la course et le vélo.
Mais la chasse se classe dans le palmarès dont aucun sport ne veut se retrouver. La principale cause est la puissante montée d’adrénaline relâchée dans le corps d’un chasseur lorsqu’il tue sa proie. Une réaction du corps qui peut malheureusement mener vers une crise cardiaque pour les personnes à risque.
«Je vais vous dire, les chasseurs, faites pas de conneries. Moi, je ne suis pas chasseur, mais ça à l’air que quand tu tues, c’est tout un feeling et ça fait toute une montée d’adrénaline.»
Non seulement cette montée d’adrénaline est dangereuse pour le cœur des chasseurs, mais tout ce qui entoure cette activité l’est aussi.
«Ils sont là parce que c’est une belle activité sociale donc ça inclut souvent des fumeurs, ça inclut souvent une prise d’alcool chez des gens sédentaires. Et puis là, ils viennent de tuer un animal qui pèse 1000 livres. Il faut qu’ils le sortent du bois alors ils forcent et puis ils meurent subitement.»
Pour ce qui est du jogging, la pratique a été démocratisée dans les dernières années et ses adaptés peuvent parfois surestimer leurs capacités physiques, rapporte le cardiologue.
«Tout le monde fait leur 100 kilomètres, tout le monde court leur ultramarathon.»
«Ils sont là les cas de mort subite. Ce sont les patients qui arrivent à la fin, ils accélèrent. Tu ne peux pas dépister ça avant. Ce n’est pas le dépistage à grande échelle. C’est de rendre les gens conscients que ça peut être dangereux.»
Voyez le reportage complet de Laurence Royer dans le haut de la page.