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«C'était un peu une surprise. C'est en dehors de la zone dans laquelle on intervient présentement», a indiqué le Dr Marc Bertrand, chef de la planification et de l'intervention pour le contrôle de l'influenza aviaire à l'Agence canadienne de l'inspection des aliments.
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D'autres cas de grippe aviaire ont été confirmés en Montérégie, plus tôt ce mois-ci, avec la migration des oiseaux sauvages.
«À moins qu'il y ait un lien direct épidémiologique entre un élevage commercial et une basse-cour, les basses-cours ne sont pas vraiment un réservoir associé au problème dans le commercial», a expliqué Jean-Pierre Vaillancourt, professeur titulaire à la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal.
Selon lui, on pourrait s'attendre que la maladie «reste dans le coin» et qu'elle pourrait revenir de manière «saisonnière».
Les producteurs d’œufs et de volailles de l’Estrie sont en état d'alerte et des mesures de biosécurité ont été renforcées.
«C'est très inquiétant parce qu'on a des producteurs très professionnels dans la région», a expliqué Claude Erb, représentant des fermes de petite taille (UPA-Estrie). «Dès qu'on a appris la nouvelle, j'ai essayé de contacter un maximum de personnes de façon à ce que tout le monde soit informé et qu'on mette en place les procédures plus rigoureuses»
Les productions sont invitées à suivre certaines recommandations pour protéger leurs élevages.
«On demande que les volailles ne soient pas à l'extérieur, pas de visite dans les poulaillers amateurs ou professionnels», a précisé Claude Erb.
Voyez le reportage de Guillaume Cotnoir-Lacroix ci-contre.