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L’incendie a fait au moins deux décès, mais les recherches de personnes qui manquaient à l’appel étaient toujours en cours vendredi en soirée, et les autorités craignaient d’autres pertes humaines possibles, notamment parmi de clients d’auberges de location à court terme…
Un peu comme l’était sa fille Charlie. M. Lacroix souhaite aux familles concernées par l’incendie de vendredi «des nouvelles le plus rapidement possible».
«L’attente n’est vraiment pas agréable à vivre», a commenté ce père éploré en entrevue avec la cheffe d’antenne Marie-Claude Paradis-Desfossés au bulletin Noovo Info 17.
Les autorités ont assuré que l’immeuble qui a brûlé vendredi était conforme aux normes de sécurité, ce qui n’était pas le cas des unités locatives où logeait la fille de Louis-Philippe Lacroix en 2023 – il poursuit d’ailleurs la Ville de Montréal, Benamor et l'entrepreneur qui louait des chambres Airbnb, Tarique Hassan, pour 1,5 million $.
M. Lacroix affiche une attitude dubitative face à ces déclarations du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM). «C'est très difficile de savoir qui c'est quoi, la vraie histoire», a-t-il avoué. «Dans le cas de ma fille, on sait qu'elle n’avait pas pu quitter le logement parce qu'il n'y avait pas de fenêtre, donc elle ne pouvait pas en sortir.»
Le SIM, qui indique qu'une fenêtre n'est pas une sortie de secours pour échapper à un incendie, dit qu'il n'y a «pas de raison de croire» que les chambres de l’auberge qui a brûlé vendredi, le 402 Hostel, n’avaient pas de fenêtres.
«Mais, ça semble un peu contradictoire au niveau des avis qui sont partagés», a dit M. Lacroix en évoquant les commentaires de clients qui dénonçaient, pas plus tard qu’en septembre 2024, l’absence de chambres dans des unités de l’auberge.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.