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Incidemment, les pistes pourraient vite se retrouver saturées. Alors que la capacité actuelle de mouvements d’aéronefs de l’aéroport est de 310 000, ce volume pourrait être atteint d’ici 2050.
«Si on est pour atteindre la capacité d’ici 25 ou 20 ans, au rythme où ça va, il faut commencer à planifier. Ça n’arrivera pas si on ne commence pas à y penser et à avoir des plans», relève le professeur au Département de gestion des opérations et de la logistique d’HEC Montréal Jacques Roy.
Voyez le reportage de Jean-François Poudrier dans la vidéo liée à l’article.
Alors que la capacité maximale de l’aéroport Montréal-Trudeau pourrait être atteinte dans les prochaines années, certains suggèrent de recourir à l’aéroport de Mirabel. Le dernier vol commercial a quitté les pistes de Mirabel en 2004.
Yves Beauchamp ferme toutefois la porte à cette proposition. «Ce n’est pas possible. Mirabel, actuellement, se développe en pôle d’innovation. […] C’est un diamant brut en termes de potentiel de développement», insiste-t-il.
Le professeur Roy évoque quant à lui un projet d’aérogare pour soulager la pression sur Montréal-Trudeau. «[On pourrait construire] quelque chose de pas trop cher pour accueillir des vols nolisés ou peut-être des low-cost», propose-t-il.
C’est ce qu’on a décidé de faire du côté de l’aéroport Montréal Saint-Hubert, où on construit un nouveau terminal qui devrait être prêt pour l’été 2025.
«On était rendu à un point où on avait besoin d’aéroports secondaires et notre projet s’inscrit là-dedans. Ça va être un aéroport domestique. Porter Airlines, l’un des plus gros investisseurs, nous assure d’avoir une desserte aérienne très importante dès le jour un», explique le vice-président des affaires corporatives de l’aéroport, Simon-Pierre Diamond.
La moitié de la capacité du nouveau terminal pourrait ainsi être accaparée dès son ouverture, ce qui représenterait environ deux millions de passagers, selon M. Diamond.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.