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Les négociations achoppent malgré la nomination d’un conciliateur dans le dossier.
Un autre conflit de travail se dessine chez Postes Canada, selon ce que Noovo Info a appris.
Les 55 000 travailleurs ont voté à 95 % en faveur d’un débrayage. Celui-ci pourrait débuter dès le 3 novembre.
Les négociations achoppent malgré la conciliation dans le dossier. Un médiateur et une médiatrice ont été nommés plus tôt en octobre par le Service fédéral de médiation et de conciliation pour tenter de rapprocher Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes.
La question salariale est l’un des points de litige.
La conciliation avait débuté le 13 août. En vertu des règles, après celle-ci s'ensuit ce qu'on appelle une «période de réflexion» d'une durée de 21 jours. Celle-ci prendra fin le 2 novembre.
Si une grève venait effectivement à être déclenchée, celle-ci ne pourrait être déclenchée avant le 3 novembre. Et il devrait y avoir un préavis de 72 heures de la part du syndicat, le cas échéant.
Si une grève devait être déclenchée, des services essentiels seraient assurés. «En cas de lock-out ou de grève, le STTP s'engage à livrer les chèques de pension et d'aide sociale et à veiller à la sécurité des animaux vivants», a fait savoir le syndicat, qui est affilié à la FTQ au Québec.
Postes Canada et le syndicat sont présentement dans ce qu'on appelle une «période de réflexion». Celle-ci, d'une durée de 21 jours en vertu des règles, suit la phase de conciliation qui avait débuté le 13 août et qui a pris fin depuis, sans permettre de conclure une entente.
La direction de Postes Canada affirme avoir «présenté des propositions visant à protéger et à améliorer ce qui est important pour le personnel, compte tenu des contraintes financières de la Société, tout en apportant les changements nécessaires pour répondre aux besoins de la population canadienne».
Elle offre notamment 10 % d'augmentations salariales sur quatre ans. Elle s'engage à maintenir le «régime de retraite à prestations déterminées du personnel actuel, ainsi que sa sécurité d’emploi et son régime de soins de santé».
Les Postes évoquent une situation financière difficile. «Au cours des six premiers mois de 2024, la Société a enregistré une perte d’exploitation de 490 millions de dollars. De 2018 à 2023, elle a perdu 3 milliards de dollars.»
Les négociations ont débuté en novembre, il y a donc un an.