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Santé

Vers la création d'une banque de vaccins contre la fièvre aphteuse chez les animaux

Le pays est indemne de fièvre aphteuse depuis 1952 grâce à plusieurs mesures, assure l'ACIA. Une banque de vaccins est une précaution supplémentaire.

La ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, se lève pendant la période des questions à la Chambre des communes sur la Colline du Parlement à Ottawa, le vendredi 2 juin 2023.
La ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, se lève pendant la période des questions à la Chambre des communes sur la Colline du Parlement à Ottawa, le vendredi 2 juin 2023.

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La Presse canadienne
La Presse canadienne

Le Canada va officiellement de l'avant avec la création d'une banque de vaccins contre la fièvre aphteuse chez les animaux. L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a annoncé qu'elle prévoit lancer à l'automne un processus d'approvisionnement en vue de mettre sur pied cette initiative. 

Le pays est indemne de fièvre aphteuse depuis 1952 grâce à plusieurs mesures, assure l'ACIA. La banque de vaccins représente toutefois un outil supplémentaire pour «réduire de moitié la durée et la propagation» d'une éclosion potentielle, a fait valoir la ministre fédérale de l'Agriculture, Marie-Claude Bibeau.

Elle et ses homologues provinciaux et territoriaux ont confirmé jeudi leur engagement à soutenir ce projet, à l'occasion de leur conférence annuelle qui se tient jusqu'à vendredi à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Ils ont alors discuté des principes directeurs de la future banque de vaccins, peut-on lire dans un communiqué de l'ACIA.

Dans le budget fédéral du printemps dernier, Ottawa prévoit allouer à l'ACIA 57,5 millions $ sur cinq ans, dont 5,6 millions $ en continu, pour la création de la nouvelle banque vaccinale dédiée aux animaux.

Celle-ci «sera constituée de vaccins concentrés contre la fièvre aphteuse qui pourront être rapidement transformés en vaccins utilisables dans des délais raisonnables et de manière rentable», promet l'ACIA.

«La nouvelle Banque de vaccins viendra s'ajouter aux plans d'intervention d'urgence existants du Canada pour limiter les conséquences d'une épidémie de fièvre aphteuse et soutenir nos agriculteurs et l'industrie de l'élevage au Canada», a pour sa part déclaré Mme Bibeau, par voie de communiqué.

Selon l'ACIA, la fièvre aphteuse est une «maladie dévastatrice, virale grave et hautement transmissible», touchant les bovins, les porcs, les moutons, les chèvres, les cerfs et d'autres animaux à sabots fendus. Elle est toutefois considérée sans risque pour la santé publique et ne représente pas un problème de salubrité alimentaire.

Une éclosion pourrait tout de même avoir des conséquences importantes sur la capacité du Canada à exporter ces animaux vers d'autres marchés, l'impact potentiel sur l'économie étant évalué entre 19,4 et 65,2 milliards $, évoque l'ACIA.

«Nous vivons dans une économie mondiale qui repose sur la circulation des personnes, des animaux et des marchandises pour les échanges commerciaux. Cela signifie qu'un foyer potentiel de fièvre aphteuse n'est qu'à un vol de distance. La mise en place de la Banque de vaccins contre la fièvre aphteuse est une assurance essentielle pour les agriculteurs canadiens», a soutenu la directrice exécutive de Santé animale Canada, Colleen McElwain, dans un communiqué.

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La Presse canadienne
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