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Le rehaussement du plancher d'emploi, une distribution équitable des postes, l'augmentation du soutien administratif, une meilleure conciliation travail-vie personnelle et l'encadrement de la charge de travail font partie des demandes du SPUL.
Les quelque 1280 professeurs syndiqués de l’Université Laval (UL) ont déclenché ce lundi une grève générale illimitée, car les négociations des dernières heures entre la direction de l’institution et le Syndicat des professeurs de l'Université Laval (SPUL) n'ont pas permis de l’éviter.
Le 2 mars dernier, les professeurs ont adopté en assemblée générale, à 94,5 %, un mandat de grève devant débuter le 13 mars. Le syndicat avait alors affirmé que près des trois quarts de ses membres étaient présents à l'assemblée.
La plus récente convention collective des membres du SPUL est venue à échéance le 1er décembre dernier. Le rehaussement du plancher d'emploi, une distribution équitable des postes, l'augmentation du soutien administratif, une meilleure conciliation travail-vie personnelle et l'encadrement de la charge de travail font partie des demandes du SPUL.
Du côté des demandes à «incidence monétaire», les demandes du syndicat n’ont «pas bougé» depuis septembre dernier, a fait savoir André Darveau, vice-recteur exécutif et vice-recteur aux ressources humaines et aux finances, lors d’un point de presse. M. Darveau a souligné n’avoir reçu aucune contre-offre de la part du syndicat après leur avoir soumis des propositions, notamment en février dernier.
«Pour la durée totale de la convention collective, on s'approche d'une augmentation d'environ 30% pour les quatre prochaines années», a ajouté M. Darveau, qui soutient que cette hausse va «au delà» des capacités à payer de l'Université.
Le syndicat réclame une augmentation de 20% pour la première année, un montant qui représente «entre 50 et 60 millions de dollars», a dévoilé le vice-recteur exécutif. Si on ajoute les éléments pour «couvrir le plancher d'emploi» le montant augmente à 70 M$.
Une offre de règlement a été déposée auprès du syndicat et la direction de l'UL attend toujours une réponse alors que le «blitz de négociations» continue.
À voir également : Le Fil conducteur: ce qui a mené à la grève des professeurs à l’Université Laval
La rectrice de l’Université Laval, Sophie D'Amours, a invité les syndiqués à ne pas revendiquer des conditions de travail au nom de tous leurs collègues au pays, affirmant que l’Université Laval n’a pas les revenus des autres universités canadiennes.
La direction signale que seules les activités offertes par les membres du SPUL seront touchées par la grève, qu’elles soient en présence ou à distance. La liste des activités affectées pour la prochaine semaine est disponible.
Avec des informations de Julien Denis, Noovo Info