Début du contenu principal.
Entre avril 2021 et mars 2022, 5521 permis d’occupation ont par exemple été délivrés pour l’hypercentre par l’arrondissement Ville-Marie, ce qui fait en sorte que 94% des artères ont été entravées partiellement ou totalement à un moment ou un autre.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a publié jeudi une étude proposant des pratiques visant à développer des solutions afin d’améliorer la fluidité des déplacements au centre-ville de Montréal.
Devant le nombre imposant de chantiers publics et privés au centre-ville dans ses alentours, l’exercice, intitulé Blocage minimum: pour une gestion innovante des chantiers publics et privés afin de rendre le centre-ville de Montréal plus attractif et accessible, mise sur une meilleure coordination entre les acteurs privés et publics en matière de gestion.
À lire également :
Entre avril 2021 et mars 2022, 5521 permis d’occupation ont par exemple été délivrés pour l’hypercentre (qui comprend les liens routiers du centre-ville d’affaires) par l’arrondissement Ville-Marie, ce qui fait en sorte que 94% des artères ont été entravées partiellement ou totalement à un moment ou un autre.
La CCM propose donc 10 solutions :
L’étude relève qu’à l’automne 2022, 33% des 45 kilomètres de l’hypercentre étaient entravés partiellement ou totalement. De ce nombre, 4,6 km étaient entravés par un chantier public et 10,2 km par un chantier privé. 65% de ces chantiers engendraient la fermeture complète d’une ou de plusieurs voies et 80% d’entre eux provoquaient un retrait complet du trottoir ou sa relocalisation dans la rue avec un passage sécuritaire.
La CCM identifie également 12 défis majeurs liés aux chantiers et à l’accès au centre-ville :
«Notre étude permet de corriger quelques fausses perceptions. D’abord, qu’on ne peut rien faire tout simplement parce qu’il y a trop de voitures, juge le président et chef de la direction de la CCMM, Michel Leblanc. C’est faux. On peut améliorer les choses, tout en encourageant l’utilisation des transports collectifs et actifs.»