Début du contenu principal.
La wax pen est une vapoteuse contenant de la drogue, c'est-à - dire, un concentré liquide de cannabis.
Une nouvelle forme de drogue fait malheureusement fureur actuellement dans les écoles secondaires du grand Drummond et de la province. La wax pen est une vapoteuse contenant de la drogue, c'est-à - dire, un concentré liquide de cannabis.
Ce concentré peut s'avérer puissant et dangereux.
Pour les plus récentes nouvelles touchant le Centre-du-Québec, consultez le Noovo.Info.
Audrey-Anne Lecours, superviseure clinique chez Action-Toxicomanie, précise que les produits disponibles à la Société québécoise du cannabis (SQDC) contiennent un taux maximal de 30% de THC alors que celui contenu dans la wax pen est beaucoup plus élevé.
«Dans la wax pen on retrouve de très hauts taux allant jusqu'à 97 % à 99 % de THC. C'est inquiétant !» affirme-t-elle.
La recrudescence de la consommation chez les jeunes s'expliquerait notamment par le fait que les saveurs proposées font croire que l'effet serait moins nocif et que l'odeur n'est pas présente.
L'accessibilité est aussi facilité, car les jeunes commanderaient le tout en ligne assez faciliement alors que les transactions dans la rue de ces produits sont rares.
À lire également :
Selon le site du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, les dispositifs liés à cette consommation de drogue sont notamment connus aussi sous les noms suivants : cigarettes électroniques, « oil pen », « vape pen », « THC e-juice », vaporisateur, « cart », cartouche, « mods », « pods », stylo de vapotage, « sous-ohm », appareil à réservoir, inhalateur électronique de nicotine, « vape », pipe à dab (« dab rig »), crayon à dab (« dab pen »), etc.
Un autre phénomène est associé à la consommation de wax pen, soit «blinker».
Audrey-Anne Lecours explique que l'espèce de vapoteuse est dotée «d'une petite lumière qui allume pour indiquer au jeune qu'il a pris la plus grosse "puff" qu'il pouvait prendre.»
« C'est un peu du conditionnement si on veut. Le jeune va inhaler jusqu'à son maximum créant parfois des réactions physiques. (...) Il y a évidemment des concours qui s'organisent entre les jeunes», affirme Mme Lecours.
Action-Toxicomanie dénote une hausse marquée des demandes d'aide relativement à la wax pen. 30 % des jeunes qui consultent l'organisme consomment cette substance.
L'organisme multiplie les ateliers de sensibilisation dans les écoles en plus de continuer la collaboration avec les directions d'établissements, la Sûreté du Québec et les intervenants psychosociaux.