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Il est le propriétaire de deux immeubles dans le Vieux-Montréal qui ont été la cible d’incendies criminels.
Le véhicule de l'avocat Émile Benamor a été la cible d'un incendie criminel, dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le stationnement de son domicile, à Dorval.
M. Benamor est le propriétaire de deux immeubles dans le Vieux-Montréal qui ont été la cible d’incendies criminels. L'un est survenu plus tôt ce mois-ci, tuant une mère et sa jeune fille et l'autre a eu lieu en 2023, tuant sept personnes. Des coups de feu ont été également tirés sur l'immeuble où abritait son cabinet.
Les services d'urgence ont reçu des appels vers 3h concernant un véhicule qui était en feu dans le stationnement d'une résidence de la terrasse Whitehead.
«Je me suis réveillé en entendant un gros boom de l'auto d'Émile Benamor, suivi d'un gros éclat de lumière», a raconté un voisin. «On s'y attendait un peu avec les événements dans la dernière semaine. Ça allait arriver tôt ou tard.»
Un suspect aurait pris la fuite à pied, a expliqué la porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Véronique Dubuc. «Il serait question d'un suspect qui aurait utilisé de l'accélérant pour mettre feu au véhicule et prendre la fuite à pied avant l'arrivée des policiers», a-t-elle expliqué à Noovo Info.
Les pompiers ont réussi à maîtriser l'incendie avant que les flammes ne se propagent à la résidence.
Personne n'a été blessé lors de cet événement.
Le véhicule est une perte totale. La chaleur a aussi endommagé une autre voiture à côté et la résidence. Selon le rôle d'évaluation foncière de la Ville de Montréal, la résidence est évaluée à près de 4 millions de dollars.
Sur place, les policiers ont trouvé un bidon d'essence à proximité du véhicule brûlé. «Ce sont des informations qui ont été transmises via des caméras de surveillance et des témoins qui étaient non loin des lieux», a avancé la porte-parole du SPVM. «Cela fait partie des éléments de preuves qui seront analysés en profondeur par les enquêteurs du module des incendies criminels.»
Selon l'ancien sergent-détective de la division du renseignement du SPVM, ces événements laissent croire qu'un message lui serait donné. «C'est quelque chose qu'on voit dans le monde criminel et policier», a indiqué André Gélinas. «C'est le signe qu'il y a un conflit, tentative d'extorsion et des pressions.»
Du côté de M. Benamor, son avocat a refusé de faire tout commentaire. Quelques semaines plus tôt, il avait affirmé que son client n'avait pas d'ennemis.
Un périmètre de sécurité a été mis en place dans le secteur. L'enquête se poursuit.
Avec des informations de CTV News et de La Presse canadienne