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Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon a annoncé dimanche qu’il s’engageait à créer un poste de protecteur des aînés s’il était élu le 3 octobre prochain.
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon a annoncé dimanche qu’il s’engageait à créer un poste de protecteur des aînés s’il était élu le 3 octobre prochain.
Il était accompagné de la candidate de Jonquière Caroline Dubé pour cette annonce effectuée à Saguenay.
Un budget de 12 M$ par année serait débloqué afin de financer ce nouveau rôle.
Le mandat du nouveau protecteur des aînés se diviserait en trois tâches principales : veiller à la dignité des aînés et au respect de leurs droits; contrer la négligence et la maltraitance et faire la promotion des ressources disponibles et des droits de la personne auprès des aînés.
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Parallèlement, un gouvernement péquiste investirait 460 M$ par année afin d’augmenter le financement des organismes communautaires intervenant avec les personnes aînées. Le mobilier urbain serait également adapté de sorte à aider leur mobilité, tandis que les services de transports adaptés seraient aussi élargis, en plus d’être rendus disponibles aux proches aidants.
Selon Paul St-Pierre Plamondon, un protecteur des aînés permettrait de protéger adéquatement cette population, qui représentait 20% de la population du Québec en 2020.
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«Il est temps de prendre l’enjeu au sérieux et de donner aux personnes aînées une instance qui pourra concrètement empêcher les abus et leur assurer des conditions de vie dignes. Le protecteur des aînés aura toute la latitude voulue et les moyens nécessaires pour agir», a déclaré le chef du PQ.
Un gouvernement péquiste n'attendrait pas une autre étude sur la faisabilité pour construire un pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine au-dessus de la rivière Saguenay, a promis M. St-Pierre Plamondon.
La caravane du PQ s'est arrêtée à Tadoussac, plus tard en avant-midi, pour rencontrer des membres de la Coalition Union 138, qui plaide en faveur du projet d'un pont qui relierait les deux segments de la route 138. La liaison est actuellement assurée par un traversier.
Deux nouvelles études, une sur les aspects techniques et l'autre sur l'aspect social économique, sont attendues d'ici 2023. Le chef péquiste ne voit pas la pertinence d'attendre la fin 2023 avant de prendre un engagement ferme. «On a un pont qui a fait l'objet de 14 études depuis 1973 qui concluent tous à la nécessité de relier la Côte-Nord au reste du Québec», répond-il.
Selon lui, le projet sur la route 138 ne peut pas être comparé au débat sur le troisième lien à Québec, devenu un enjeu électoral à travers la province. Il affirme que la construction d'un pont serait plus environnementale que le traversier qui effectue 40 000 passages par année. «Le traversier brûle énormément de carburant.»
Présent à l'annonce, le porte-parole de la Coalition Union 138, Guillaume Tremblay, confirme que le PQ est la formation politique qui a pris l'engagement le plus ferme en faveur du projet d'infrastructure. «Il est prêt à aller de l'avant, c'est ce qu'on comprend de son discours.»
Il affirme cependant avoir eu une «belle écoute» de François Legault, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ). «Il parle d'étude positive, si les études sont positives le projet pourrait être lancé. On aimerait savoir, pour lui, c'est quoi des études positives parce que, moi, des raisons positives pour construire un pont, j'en ai plein.»
Avec des informations de Stéphane Rolland, La Presse canadienne.