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Société

Un Montréalais piqué par une seringue usagée en tentant de ramasser ses clés

«Ce n'est pas un endroit où nous devrions tolérer cela», a soutenu le citoyen.

Olivia O'Malley
Olivia O'Malley / CTV News

En déverrouillant la porte de son garage, le Montréalais Luc Bruneau a échappé ses clés dans un tas de feuilles. Voulant les ramasser, il a été piqué par l'aiguille d'une seringue usagée. Le résident attend maintenant les résultats des tests après avoir été piqué par une aiguille souillée.

«J'ai essayé de les ramasser et j'ai ressenti une douleur terrible dans la main», se souvient-il. «Sur le moment, je n'ai pas su ce que c'était, puis j'ai dû regarder. J'ai alors vu que l'aiguille était complètement enfoncée dans ma main.»

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.

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Il se trouvait dans son appartement de la rue du Havre, près du métro Frontenac, dans le quartier Sainte-Marie, lorsque l'événement s'est produit.

Lorsqu'il est arrivé la semaine dernière, deux hommes s'injectaient de la drogue devant le garage.

Il suppose que la seringue usagée était la leur, car il dit qu'ils sont revenus en disant «vous avez trouvé ce que nous cherchions» et qu'ils lui ont arraché la seringue des mains.

«Je suis resté figé», a confié M. Bruneau. «C'est l'une des rares fois dans ma vie où je n'ai pas pu dire un mot. Je ne pouvais rien dire.»

M. Bruneau s'est précipité à l'hôpital avec une entaille à la main et une sensation étrange. Selon lui, les médecins lui ont dit qu'on lui avait probablement injecté du fentanyl.

La coupure est en train de cicatriser et il suit un traitement lourd contre le VIH et l'hépatite.

M. Bruneau doit maintenant attendre trois mois pour savoir s'il a été infecté.

«J'ai des bons et des mauvais jours», a-t-il ajouté.

M. Bruneau a affirmé que le quartier en question, situé juste à l'est du pont Jacques-Cartier, se détériore. Selon lui, les toxicomanes se trouvent souvent dans le parc du Jardin des Consolations, situé de l'autre côté de la rue, derrière le centre communautaire Jean-Claude-Malepart. C'est un endroit où les enfants jouent souvent.

«Ce n'est pas un endroit où nous devrions tolérer cela», a soutenu le citoyen.

Il ajoute qu'il a l'impression que la Ville de Montréal ne fait rien pour nettoyer la zone.

«L'hôtel de ville est silencieux», a-t-il déclaré. «Personne ne m'a appelé. J'ai essayé, je suis allé au poste de police. Ils n'ont pas pris mon nom ou quoi que ce soit d'autre.»

Interrogée sur le sujet, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a soutenu que la Ville travaillait sur le problème et qu'elle avait engagé des agents de sécurité privés dans les arrondissements où des plaintes avaient été déposées concernant la consommation de drogue en public.

Elle a ajouté qu'il n'y avait pas de solution miracle afin de régler le problème.

En attendant, M. Bruneau attend, stressé, et espère que la même chose n'arrive pas à quelqu'un d'autre.

Olivia O'Malley
Olivia O'Malley / CTV News