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Environnement

Un auteur demande au gouvernement de forcer Glencore à décontaminer

Pierre Céré déçu de la situation depuis 40 ans.

Pierre Céré a enquêté et écrit sur la Fonderie Horne.
Pierre Céré a enquêté et écrit sur la Fonderie Horne.
François-Olivier Dénommé
François-Olivier Dénommé

L'auteur rouynorandien Pierre Céré n'est pas tendre envers les principaux instigateurs entourant tout le dossier de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda.

Dans son livre «Voyage au bout de la mine», il a enquêté sur les dernières décennies de la Fonderie.

Il rappelle d'abord que les conséquences sur la santé et sur l'environnement avaient déjà été documentées dans le passé et que des spécialistes avaient évalué la situation.

Pierre Céré se demande pourquoi rien n'a changé depuis.

«Qu'est-ce qui s'est passé en 40 ans, pourquoi ce silence? C'est pire qu'avant avec le recyclage de produits industriels dangereux. Qu'est-ce qui fait qu'on revient avec les mêmes paramètres qu'on connaissait déjà?»
- Pierre Céré

Depuis ce temps, selon l'auteur, bien des gens se cachent la tête dans le sable.

Pierre Céré estime que l'avenir n'est pas rose si les élus ne font rien.

«La vraie responsabilité, c'est le pouvoir public qui l'a. Le gouvernement devrait obliger un processus de décontamination des sols et des eaux. En même temps, on assiste à quelque chose qu'on n'a jamais vu dans l'histoire. Il y a une mobilisation chez le monde. Espérons que ça va forcer les élus à apporter des solutions», estime-t-il.

«Voyage au bout de la mine», un ouvrage de 276 pages paraît aux éditions Écosociété.

François-Olivier Dénommé
François-Olivier Dénommé