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Justin Trudeau s'est éloigné des journalistes lorsqu'on lui a demandé ce qu'il allait faire à ce sujet.
Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré que son gouvernement était «horrifié» par les frappes israéliennes qui ont tué des civils à Rafah plus tôt cette semaine, mais il s'est éloigné des journalistes lorsqu'on lui a demandé ce qu'il allait faire à ce sujet.
Ce commentaire survient deux jours après la diffusion d'images horribles montrant des enfants blessés dans des frappes aériennes et des incendies dans les campements de personnes déplacées à Rafah.
M. Trudeau a déclaré que le Canada ne soutenait «en aucune façon» les attaques contre Rafah, une ville qui était devenue un refuge pour plus d'un million de Palestiniens fuyant les attaques israéliennes ailleurs dans la bande de Gaza.
Le Canada a soutenu le droit d'Israël à se défendre après l'attaque du Hamas le 7 octobre, mais M. Trudeau a déclaré que le Canada avait exhorté Israël à ne pas lancer d'offensive à Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Israël affirme que Rafah est devenue un bastion du Hamas et qu'elle est cruciale dans la lutte contre le groupe militant qui a tué 1200 personnes en Israël le 7 octobre dernier. Le premier ministre Benyamin Nétanyahou a qualifié le carnage de dimanche d'«accident tragique».
Des organismes humanitaires, dont le Comité central mennonite, affirment que cette région est bien trop peuplée pour une opération militaire sûre pour les civils, soulignant les scènes qui se sont produites dimanche.
M. Trudeau a rappelé mardi que le Canada réclamait depuis décembre un cessez-le-feu, y compris aux Nations Unies, et qu'il continuera de le faire. Il a aussi réitéré la position traditionnelle d'Ottawa: l'acheminement d'aide humanitaire vers la bande de Gaza et la libération de tous les otages détenus par le Hamas.
Mais lorsqu'on lui a demandé de préciser ce que le Canada pourrait faire, M. Trudeau a quitté la mêlée de presse organisée sur la colline du Parlement.
La reprise des bombardements et des frappes israéliennes sur Rafah a tué au moins 37 personnes, la plupart réfugiées dans des tentes, selon des témoins, des premiers intervenants et des responsables hospitaliers.
Le ministère de la Santé à Gaza, dirigé par le Hamas, rapporte que 36 000 personnes ont été tuées depuis le début de cette guerre, y compris des combattants.
- Avec des informations de l'Associated Press