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Et aucune rencontre n'est prévue avec le conciliateur, ont confirmé jeudi la direction de la SQDC et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ, qui représente ces travailleurs en grève.
Les négociations sont au point mort, après maintenant six mois de grève à la Société québécoise du cannabis.
Aucune rencontre n'est prévue avec le conciliateur, ont confirmé jeudi la direction de la SQDC et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ, qui représente ces travailleurs en grève.
La dernière rencontre a eu lieu le 7 octobre dernier.
C'est toujours la question salariale qui divise l'employeur et le syndicat, puisque les clauses normatives ont été réglées il y a quelques mois déjà, ont confirmé les deux parties.
Une grève générale et illimitée a été déclenchée le 28 mai dernier dans 22 des succursales de la SQDC. La grève touche maintenant 23 succursales, puisque celle d'Aylmer s'est ajoutée.
Néanmoins, la direction de la SQDC affirme être prête en tout temps à s'asseoir à la table pour discuter avec la section locale du SCFP. Elle note qu'elle exploite 90 succursales et que les travailleurs ne sont pas syndiqués dans la moitié d'entre elles.
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«Effectivement, aucune rencontre n'est prévue pour le moment. Le processus de négociation est toujours en cours auprès d'un conciliateur du ministère du Travail et nous sommes toujours disponibles pour poursuivre les discussions», a fait savoir la direction.
Le SCFP, quant à lui, affirme que ses membres tiennent à être traités comme d'autres employés de l'État, pas comme `une sous-classe'. Leurs collègues de la Société des alcools, auxquels ils se comparent, gagnent 21,50 $ au poste de caissier-vendeur, au 1er échelon salarial, depuis le mois d'avril dernier.
Le salaire d'embauche à la SQDC est de 17,12 $ l'heure.
«Les membres de notre syndicat ont été extrêmement clairs: ils ne veulent pas accepter et ils ne veulent pas que le syndicat propose des choses qui nous amèneraient à confirmer qu'on est une sous-classe des salariés de l'État», a affirmé en entrevue le président de la section locale du SCFP, David Clément.
Après six mois de grève dans cette société d'État, il attend un signe de l'employeur: «On est en attente d'un retour du Conseil du trésor et de l'employeur, avec une proposition de grille salariale qui nous permet de nous asseoir pour négocier».
La SQDC a souligné qu'elle est déjà parvenue à s'entendre avec d'autres syndiqués, moins nombreux, qui sont représentés par la CSN. Mais les membres du SCFP n'ont pas jugé suffisant ce règlement que les syndiqués de la CSN ont accepté, a fait savoir M. Clément.
La société d'État souligne que ses succursales demeurent ouvertes malgré la grève. «La SQDC déploie des efforts pour maintenir son service à la clientèle dans ses succursales, incluant celles visées par la grève qui demeurent ouvertes, mais selon des horaires réduits. La clientèle a par ailleurs toujours accès aux achats en ligne.»
Le syndicat a par ailleurs demandé un arbitrage de première convention collective pour une des succursales qu'il représente. Il s'agit d'un processus spécial d'arbitrage de différends, lorsque les parties tentent de négocier pour la première fois les paramètres d'une convention collective.