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Saisie de bonbons au cannabis à Laval, 5 hommes arrêtés
Cinq hommes âgés entre 28 ans et 33 ans ont été arrêtés par la police de Laval pour trafic de bonbons au cannabis.
Cinq hommes âgés entre 28 ans et 33 ans ont été arrêtés par la police de Laval pour trafic de bonbons au cannabis.
Certains des jujubes avaient une haute teneur en THC, soit plus de 1000 mg, alors que la limite légale au Canada est de 15 mg pour les produits comestibles. Ces bonbons baptisés «Nuclear Worms» (Vers atomiques) provenaient d’un commerce de la réserve de Kanesatake pour être revendus sur les territoires de Laval et de Montréal.
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Ils ressemblent à ceux vendus aux enfants ce qui inquiète sérieusement le Service de police de Laval : «ces jujubes en apparence inoffensifs peuvent provoquer une intoxication sévère s’ils sont ingérés par des enfants. Il est difficile de déceler à l’œil nu s’il s’agit d’un simple bonbon ou si ce dernier contient du THC. Le SPL recommande aux parents d’acheter des bonbons dans des magasins connus et de vérifier la provenance ainsi que l’état de l’emballage. Le SPL conseille également aux parents de communiquer rapidement avec Info-Santé ou de composer le 911 s’ils soupçonnent que leur enfant ait consommé un bonbon au THC, et qu’il présente des symptômes inhabituels, tels qu’un état de confusion ou de désorientation, de l’anxiété ou un état de psychose», peut-on lire dans le communiqué envoyé par le SPL vendredi avant-midi.
Importante saisie
Une opération policière menée le 25 mars dernier a permis de saisir 60 kilos de bonbons, 28,6 kg de cannabis séché, 2,2 kg de résine de cannabis, près de 650 comprimés de méthamphétamine avec inscription « ICE », 46 grammes de chocolat au « pot », ainsi que des vapoteuses à 98% de THC. La marchandise est évaluée à 388 000 $ sur le marché noir.
Des armes à feu, dont un pistolet 9 mm Glock, des chargeurs, ainsi que plusieurs centaines de projectiles ont également été perquisitionnés. Plus de 150 000 $ en argent comptant et trois véhicules font aussi partie des biens perquisitionnés.
Les suspects ont été libérés sous promesse de comparaître à une date ultérieure. L'enquête baptisée « Projet Cohésion » a été lancée en novembre dernier à la suite d'informations reçues en août 2021.
