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«C’est impensable que dans un pays aussi riche que le Québec, un enfant sur cinq doit essayer d’apprendre avec le ventre vide.»
Québec solidaire (QS) se promet de mener une offensive dès l'automne «pour mettre fin à la faim dans les écoles».
«[...] Notre prochain combat, on va le mener pour les enfants. Nous lançons un appel à tous les partis, il faut travailler ensemble pour mettre fin à la faim dans nos écoles», a affirmé jeudi le porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, dans un communiqué.
« [...] Cette cause-là devrait tous nous unir au-delà des partis, au-delà des idéologies», a-t-il aussi mentionné sur le réseau social X.
C'est l'avenir du Québec qui est sur les bancs d'école. C'est l'avenir du Québec qui a faim: 1 enfant sur 5 a le ventre vide.
— Gabriel Nadeau-Dubois (@GNadeauDubois) September 5, 2024
Cette cause-là devrait tous nous unir au-delà des partis, au-delà des idéologies.
Travaillons ensemble pour nos enfants. #PolQc #assnat
M. Nadeau-Dubois est non seulement d'avis que le Québec est capable de prendre en charge les repas dans les écoles, mais que l'initiative aurait aussi de nombreux bienfaits.
«C'est bon pour la réussite des enfants, c'est bon pour le portefeuille des parents, c'est bon pour les producteurs agricoles de chez nous qui vont alimenter le programme. C'est bon pour tout le monde », a-t-il déclaré.
«C’est impensable que dans un pays aussi riche que le Québec, un enfant sur cinq doit essayer d’apprendre avec le ventre vide. Ça vient me chercher dans mes valeurs. Comme parent, je veux que tous les enfants aient les mêmes chances de réussir que les miens, et ça commence par avoir le ventre plein», a affirmé GND.
À voir aussi : «Aberrant»: ces nombreux enfants qui auront le ventre vide pour la rentrée scolaire au Québec
QS déplore aussi le fait que le Canada soit le seul pays du G7 qui n'a pas encore un programme d'alimentation scolaire.
«C’est la volonté collective d’assurer l’égalité des chances à tous les enfants qui nous a donné l'école publique dans les années 60. C’est aussi pour ça qu’on a mis sur pied un réseau de CPE dans les années 90. La prochaine étape pour l’égalité des chances, c'est l'alimentation scolaire», a plaidé la porte-parole de QS, Christine Labrie.
QS déposera une motion demandant au gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) de rapatrier «sans condition» la part québécoise du programme fédéral d’alimentation «pour l’investir dans l’alimentation scolaire ici dès maintenant».