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L'autopartage vise à permettre à des gens d'emprunter une voiture de façon ponctuelle et sur une courte période.
Québec solidaire présente un nouveau volet de sa «Révolution transport» avec l'engagement de développer des services d'autopartage dans l'ensemble des régions du Québec. Pour y arriver, le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, promet la création d'un fonds d'investissement de 50 millions de dollars.
Advenant son élection, Québec solidaire s'engage à verser des sommes directement aux municipalités afin qu'elles pilotent ou subventionnent des projets d'autopartage.
L'autopartage vise à permettre à des gens d'emprunter une voiture de façon ponctuelle et sur une courte période.
«Chaque municipalité pourra développer son service d’autopartage selon ses particularités et ses besoins. Grâce à cet investissement, nous allons stimuler l’apparition de services d’autopartage partout au Québec », a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois dans un communiqué.
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D'après Québec solidaire, de 1988 à 2021, le nombre de véhicules circulant au Québec a plus que doublé, alors que le nombre de personnes en âge de conduire, lui, n'a augmenté que de 33 %.
«Ça ne peut plus durer: pour ralentir la croissance du parc automobile, une des solutions c’est l’autopartage. On va permettre aux gens de se déplacer du point A au point B en laissant la voiture à la maison. L’autopartage, c’est pratique, c’est abordable, c’est écologique. C’est un choix qu’il faut donner dans toutes nos régions», a ajouté M. Nadeau-Dubois.
Le plan de Québec solidaire prévoit le déploiement des services d'autopartage hors des grands centres, où ce type de service n’est pas encore offert. Québec solidaire prévoit aussi la bonification de l'offre de service là où des compagnies d'autopartage existent déjà.
Le parti promet aussi, à moyen terme, une application unique qui permettra d’effectuer des réservations à la grandeur du Québec. Le mandat de créer cette application serait donné à un organisme sans but lucratif.
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Toujours sur le plan de la mobilité, M. Nadeau-Dubois a promis d'être l'`allié numéro 1' de la Ville de Québec dans son projet de tramway, au terme d'une rencontre avec le maire Bruno Marchand, mardi après-midi.
Jamais il n'imposerait un projet à la Ville de Québec, a indiqué aux journalistes M. Nadeau-Dubois, faisant référence à l'intention de François Legault d'aller de l'avant avec le troisième lien quoi qu'en pense le maire Marchand.
La veille, le leader solidaire a échangé avec la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Il devrait rencontrer aussi prochainement le maire de Laval, Stéphane Boyer.
M. Nadeau-Dubois a dit avoir «des atomes crochus» avec la nouvelle génération d'élus municipaux, partageant avec eux des priorités concernant l'environnement et la crise du logement.
«C'est ce que j'ai dit à Valérie Plante, hier, c'est ce que j'ai dit à Bruno Marchand aujourd'hui; nous, on va être-là sur le logement, on va être-là sur le transport en commun, on va être-là sur l'adaptation climatique», a-t-il affirmé.
La caravane de QS conclut la 31e journée de sa campagne électorale dans la circonscription de Saint-François, dans la région de Sherbrooke, où le parti souhaite faire élire une experte en santé publique, Mélissa Généreux.
Le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, ne dira pas à ses sympathisants pour qui voter dans Camille-Laurin, après que leur candidate a été contrainte de se retirer de la course en raison d'une vidéo compromettante sur les réseaux sociaux.
Marie-Ève Rancourt a été captée par une caméra de surveillance en train de retirer ce qui semble être une publicité du Parti québécois (PQ) alors qu'elle faisait du porte-à-porte. La candidate solidaire s'est désistée lundi après discussion avec le parti. Son nom sera rayé à la main sur les bulletins de vote déjà imprimés, a fait savoir Élections Québec.
La date limite pour le dépôt des mises en candidature étant passée, les électeurs qui souhaitaient voter pour QS devront se tourner vers une autre option politique. Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, est notamment en lice pour tenter de faire son entrée à l'Assemblée nationale.
«Nous, on ne donnera pas des directives de vote pour les électeurs de Camille-Laurin. Je fais confiance à l'intelligence des électeurs. Je les laisse faire leur choix pour le 3 octobre», a déclaré M. Nadeau-Dubois, en conférence de presse à Québec pour un engagement en matière de transports, mardi.
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Même questionné à savoir s'il préférait voir un député caquiste ou péquiste, ou encore, qui représente maintenant `l'alternative écologiste-progressiste-indépendatiste', dans la circonscription de l'est de Montréal, le co-porte-parole de QS a refusé de s'avancer.
La perte de sa candidate ne semble pas baisser ses ardeurs pour devenir le prochain chef de l'opposition officielle. Le dernier sondage de Léger publié mardi dans le Journal de Montréal pointe vers un gouvernement formé par la Coalition avenir Québec. Mais une lutte serrée se dessine entre les autres partis quant à l'opposition officielle.
Québec solidaire récolte 17 % des appuis, se trouvant à quasi-égalité avec le Parti libéral du Québec, le PQ et le Parti conservateur du Québec.
M. Nadeau-Dubois a répété que sa formation demeure en position de faire des gains et la voit comme la seule pouvant `freiner' François Legault.
«À une semaine du vote, la question qu'on doit se poser c'est: quel parti est capable de faire face à François Legault? Quel parti dans les quatre dernières années a été là pour faire face à François Legault?» a-t-il soutenu.
Avec les informations de la Presse canadienne