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Aux yeux de Gabriel Nadeau-Dubois, les Québécois seront confrontés à deux choix le 3 octobre prochain: continuer ou changer d’ère.
La présente élection est la «dernière chance» pour lutter contre le réchauffement climatique, a plaidé le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, lors du lancement de la campagne électorale.
«On a la responsabilité d’agir maintenant, pas dans dix ans, pas à la prochaine élection. Il faut agir maintenant. La priorité numéro un, ça doit être la santé des gens et la santé de l’environnement», a-t-il déclaré, entouré de la co-porte-parole Manon Massé et de 75 candidats du parti de gauche.
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M. Nadeau-Dubois a présenté son parti comme le seul proposant un véritable changement tandis qu’il a accusé les précédents gouvernements d’allégeance libérale, péquiste et caquiste d’avoir failli à la tâche au cours des 30 dernières années en ayant pris du retard en environnement et d’avoir laissé le système de santé- se détériorer.
«On a essayé, au Québec, le Parti libéral. On a essayé le Parti québécois. On a essayé l’assemblage des deux, la coalition des deux : les vieux péquistes et les vieux libéraux ensemble, c’est ça la Coalition avenir Québec.»
Pour sa part, François Legault a présenté la CAQ comme le seul parti ayant un plan «crédible» en environnement. Le premier ministre sortant a accusé à plusieurs reprises Québec solidaire de ne pas avoir expliqué comment les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre seraient atteintes.
En novembre, les membres de Québec solidaire ont voté en faveur d’une bonification des cibles climatiques de leur parti. L’objectif de réduction des émissions par rapport au niveau de 1990 passe de 45 % à 55 % d’ici 2030.
M. Nadeau-Dubois a rétorqué que M. Legault «n’est pas le premier ministre de l’environnement», mais «celui du troisième lien» à Québec. Le chef solidaire dit qu’il présenterait le «plan vert le plus solide qu’un parti politique a jamais déposé» en environnement dès «la première semaine» de la campagne.
Québec solidaire a lancé, dimanche, sa campagne dans un vignoble en Estrie, une région où le parti veut, en même temps, faire des gains et protéger ses acquis.
Le bloc de départ se situe dans la circonscription de Saint-François dans la municipalité de Sherbrooke où le parti de gauche présente la candidature de la Dre Mélissa Généreux, une médecin spécialiste en santé publique.
Québec solidaire mise sur la candidature de cette ancienne directrice de santé publique en Estrie, qui viendrait renforcer l’expertise de son équipe en santé. Elle affrontera Geneviève Hébert, de la Coalition avenir Québec (CAQ), qui se représente.
La circonscription est voisine de la circonscription de Sherbrooke, dans la municipalité du même nom, où Québec solidaire a fait une première percée lors de la précédente élection. Une lutte serrée est attendue entre la députée sortante Christine Labrie et l’ancienne mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, connue pour sa participation à l’émission «La Joute» à LCN.