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Réduire les frais de 25%, «c'est pas mal mieux que le gel des frais de scolarité», ajoute-t-il.
Ancien militant étudiant devenu aspirant premier ministre, Gabriel Nadeau-Dubois ne croit pas qu'il a tempéré ses idéaux du printemps érable en proposant de réduire les frais de scolarité de 25% et de ne pas promettre la gratuité scolaire dans un premier mandat.
«À l'époque, on était en mobilisation pour le gel des frais de scolarité dans une perspective à long terme de gratuité scolaire, répond-il lors d'une mêlée de presse à Québec. C'est comme ça qu'on le formulait. Moi, je trouve ça cohérent aujourd'hui de dire : ''on entame la marche vers la gratuité scolaire''».
Réduire les frais de 25%, «c'est pas mal mieux que le gel des frais de scolarité», ajoute-t-il.
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La réduction promise représenterait un investissement de 230 millions $ au cours de l'année 2023-2024, selon le cadre financier de Québec solidaire, présenté la veille.
Le chef parlementaire de Québec solidaire n'a pas voulu s'avancer sur le temps nécessaire pour atteindre la gratuité scolaire.
En 2018, la formation de gauche promettait l'atteinte de la gratuité dans un premier mandat. M. Nadeau-Dubois a expliqué que les militants voulaient avoir un cadre financier «moins touffu» qui «priorise» les engagements.
M. Nadeau-Dubois a aussi fait le point sur un dépliant distribué à l'Université Sherbrooke et l'Université Laval, à Québec, qui incite les étudiants à changer d'adresse pour voter dans la circonscription où ils étudient plutôt que celle où résident leurs parents.
Le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) a demandé à Québec solidaire de retirer ses dépliants qui contreviendraient à l'esprit de la Loi, selon lui. La pratique en vigueur est que les étudiants peuvent voter sur leur campus, mais le vote est comptabilisé dans la circonscription où est leur résidence officielle. Le parti a retiré les dépliants de la circulation.
DOSSIER | Élections 2022
«Le DGEQ n'a jamais dit que Québec solidaire avait enfreint la Loi. Il y a un débat d'avocats sur la notion de domicile. On a préféré ne pas s'embarquer dans un débat d'avocats en pleine campagne électorale.»
Il a dit qu'une réflexion s'imposait pour faciliter le vote des jeunes. «Souvent les jeunes, ils ne savent plus s'ils sont sur la liste électorale, dans quelle circonscription ils peuvent voter ou pas. Souvent le processus est complexe. C'est souvent trop compliqué pour les jeunes d'aller voter.»