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Politique

Le cadeau fiscal de 600 millions $ du PLQ pour les entreprises

Le Parti libéral (PLQ) tente de conserver son titre autoproclamé de «parti de l'économie».

Patrice Bergeron / La Presse canadienne
/ Noovo Info

Le Parti libéral (PLQ) tente de conserver son titre autoproclamé de «parti de l'économie», contesté par la Coalition avenir Québec (CAQ): le parti s'engage à élargir la déduction pour les petites entreprises (DPE) pour que les travailleurs autonomes et les plus petites entreprises paient moins d'impôt.  

Coût initial de la mesure proposée par la cheffe Dominique Anglade, mardi lors de son point de presse dans une microbrasserie de Drummondville: 550 millions $. 

«La force économique au Québec c'est nos PME. Ce sont des personnes engagées, qui ont des rêves», de dire Mme Anglade.

La cheffe du PLQ précise qu’outre l’enjeu de la main-d’œuvre, il y a d’autres enjeux aux quotidiens qui freinent la croissance des entreprises — «ce sont des enjeux liés à la paperasse et le fardeau fiscal», affirme-t-elle.

S'il accède au pouvoir le 3 octobre, le PLQ veut également réduire le taux de cotisation des entreprises au Fonds de service de santé d'environ 50 millions $, cela afin d'aider 40 000 entreprises de plus. Voilà qui complète le cadeau fiscal promis aux entreprises.

Les libéraux souhaitent également alléger le fardeau réglementaire avec des modifications à des lois.

«François Legault veut que le Québec reste petit, moi je vois grand pour le Québec», de conclure Mme Anglade.

À lire également : 

Pénurie de main-d'oeuvre

Les petites et moyennes entreprises (PME) du Québec auraient perdu près de 10,7 milliards $ sur la dernière année en raison de la pénurie de main-d'euvre, affirmait la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) le mois dernier. Selon la FCEI, le manque de main-d'oeuvre est le deuxième enjeu le plus difficile pour les PME, après la hausse de certains coûts, tels que les intrants et les assurances.

Plus d'un tiers des répondants indique également avoir refusé des ventes ou des contrats en raison du manque de main-d'oeuvre. Cela «arrive à un bien mauvais moment après deux ans de pandémie qui ont affaibli et endetté trop de PME», selon la FCEI.

À lire et à voir également : Profits à la hausse: ce ne sont pas toutes les entreprises qui tirent leur épingle du jeu

Patrice Bergeron / La Presse canadienne
/ Noovo Info