Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

Politique

PLQ: Anglade écarte une surtaxe sur les grosses cylindrées

Un système de redevances autofinancé «bonus-malus» permet par exemple d'exiger une redevance supplémentaire aux acheteurs d'un véhicule énergivore, qui financerait une remise aux acheteurs de véhicules électriques.

La chef libérale du Québec, Dominique Anglade, répond à une question à côté du candidat Mounirou Younoussa lors d'une conférence de presse lors d'un arrêt de campagne dans une microbrasserie à Drummondville, au Québec, le mardi 6 septembre 2022.
La chef libérale du Québec, Dominique Anglade, répond à une question à côté du candidat Mounirou Younoussa lors d'une conférence de presse lors d'un arrêt de campagne dans une microbrasserie à Drummondville, au Québec, le mardi 6 septembre 2022.
Patrice Bergeron
Patrice Bergeron / La Presse canadienne

Le Parti libéral (PLQ) écarte l'idée d'imposer un «malus» sur les grosses cylindrées s'il prend le pouvoir. 

La cheffe Dominique Anglade a balayé la proposition formulée notamment dans le plan de réduction des gaz à effet de serre (GES) de Québec solidaire (QS).

Un système de redevances autofinancé «bonus-malus» permet par exemple d'exiger une redevance supplémentaire aux acheteurs d'un véhicule énergivore, qui financerait une remise aux acheteurs de véhicules électriques.

En conférence de presse à Drummondville, Mme Anglade a précisé qu'un tel système ne serait pas dans les cartons de son éventuel gouvernement.   

«Dans le prochain mandat, ce n'est pas la priorité», a dit la cheffe libérale. 

Le fardeau fiscal des Québécois est déjà suffisamment lourd, a-t-elle affirmé, en rappelant ses engagements en matière de baisses d'impôt et d'allocations aux aînés. 

«Aujourd'hui les gens sont pris à la gorge, c'est pour ça qu'on doit s'assurer de répondre aux enjeux du coût de la vie.»

Selon elle, tout le monde sera amené à changer ses comportements en raison de la crise climatique, mais c'est d'abord le gouvernement qui doit donner l'impulsion avec divers projets.

Patrice Bergeron
Patrice Bergeron / La Presse canadienne