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Paul St-Pierre Plamondon mènera sa première campagne électorale provinciale à la tête du Parti québécois (PQ).
Paul St-Pierre Plamondon mènera sa première campagne électorale provinciale à la tête du Parti québécois (PQ). La tâche s’annonce ardue alors que le parti est au plus bas dans les sondages et que certaines des principales têtes d’affiche de la formation souverainiste des dernières années ont décidé de quitter la vie politique.
Chef péquiste depuis bientôt deux ans, Paul St-Pierre Plamondon (aussi surnommé par ses initiales PSPP) compte une longue feuille de route en termes d’engagements politique et social.
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Se disant un fédéraliste déçu, il a tenté sa chance pour succéder à Pierre Karl Péladeau à la direction du parti en 2016. Il a terminé dernier dans la course avec moins de 7 % des voix, mais son implication à l’intérieur du PQ s’est poursuivie comme conseiller spécial du chef de l’époque, Jean-François Lisée.
Durant ce mandat, il a mené une tournée de consultations pour relancer le PQ. M. St-Pierre Plamondon a accouché d’un rapport en 2017, «Osez repenser le PQ», contenant plus de 150 recommandations. Celles-ci couvraient la diversité culturelle, l’implication des moins de 40 ans, le milieu des affaires et les régions.
En 2018, il s’est présenté comme candidat péquiste dans Prévost, dans les Laurentides, lors des élections générales. Il a terminé deuxième contre l’actuelle ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais.
À la suite du départ de Jean-François Lisée, M. St-Pierre Plamondon s’est lancé pour une deuxième fois dans la course à la chefferie, qui a été mise sur pause pendant un moment en raison de la pandémie. Il a été élu 10e chef du PQ au troisième tour avec 56 % des suffrages, en octobre 2020.
M. St-Pierre Plamondon s’est montré peu pressé de faire son entrée au parlement, écartant la possibilité de se présenter à l’élection partielle d’avril 2021 dans la circonscription de Marie-Victorin, reconnue alors comme un château fort péquiste.
Au scrutin du 3 octobre, il portera finalement les couleurs du PQ dans Bourget (qui devient Camille-Laurin au déclenchement de la campagne électorale), dans l’est de l’île de Montréal. La circonscription est présentement détenue par Richard Campeau de la Coalition avenir Québec.
Avant de faire le saut en politique active, le leader souverainiste a cofondé en 2007 Génération d’idées, un groupe de réflexion à but non lucratif visant à intéresser les jeunes de 20 à 35 ans au débat public.
Ses réflexions, M. St-Pierre Plamondon les a partagées sur plusieurs tribunes médiatiques au cours des années 2010. Il a notamment été chroniqueur à l’émission Bazzo.tv sur les ondes de Télé-Québec et pour le journal Les Affaires. Il a également coanimé une émission radiophonique sur ICI Première de Radio-Canada.
M. St-Pierre Plamondon a également publié en 2014 l’essai «Les Orphelins politiques: plaidoyer pour un renouveau du paysage politique québécois». Il plaide alors pour un mouvement de gauche modéré «porté par une élite intellectuelle et économique qui croit au progrès social et mise sur l’éducation publique de même que sur la promotion du français pour rassembler la nation québécoise».
Âgé de 45 ans, M. St-Pierre Plamondon est originaire de Trois-Rivières où il a passé une partie de son enfance.
Diplômé en droit civil et en common law de l’Université McGill, il a œuvré au sein du cabinet Stikeman Elliott et du collectif d’avocats Delegatus. M. St-Pierre Plamondon a aussi obtenu une maîtrise en administration des affaires à l’Université d’Oxford, en Angleterre.
Père de deux jeunes enfants, le leader souverainiste verra sa famille s’agrandir prochainement. Il a annoncé au printemps que sa conjointe était de nouveau enceinte.