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Malgré le retour des conditions printanières, vous ne devriez pas procéder aux changements de pneus sur votre véhicule avant encore quelques semaines, recommande le ministère des Transports du Québec.
L’hiver 2023 commence à tirer à sa fin et les températures plus chaudes s’installent graduellement sur l’ensemble du Québec. Malgré le retour des conditions printanières, vous ne devriez pas procéder aux changements de pneus sur votre véhicule avant encore quelques semaines, recommande le ministère des Transports du Québec.
À quelques exceptions près (véhicule lourd, un véhicule-outil ou une machine agricole), tous les véhicules motorisés immatriculés au Québec doivent être obligatoirement chaussés de pneus d’hiver pour la période du 1er décembre et jusqu’au 15 mars. Un conducteur qui ne respecterait pas ce règlement s’expose à une amende de 200 $ à 300 $ (avant les frais). Il est à noter qu’une infraction considérant les pneus d’hiver n’entraîne au point d’inaptitude au dossier de la personne qui n’aurait pas respecté la règle.
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«Cette interdiction s’applique également à quiconque offre en location au Québec un tel véhicule sans égard à son lieu d’immatriculation», peut-on lire à l'article 440.1 du Code de la Sécurité routière du Québec.
Malgré l’optimisme que peut générer une météo plus clémente, il est conseillé d’attendre «quelques semaines» après la fin de l’obligation pour procéder à l’installation de vos pneus quatre-saisons ou vos pneus d’été sur votre véhicule. Après tout, l’étendue du territoire québécois est considérable et les conditions routières peuvent varier rapidement.
La Société de l'assurance-automobile du Québec (SAAQ) souligne que dès que le mercure descend en dessous de 7 degrés Celsius ou qu’il y a présence de glace ou de neige sur la chaussée, la gomme des pneus d’été ou quatre-saisons devient dure et peu adhérente. De plus, la structure des rainures des pneus d’été ou quatre-saisons n’est pas conçue pour retenir la neige comme celle des pneus d’hiver.
Parmi les autres exceptions, un sursis est offert lors des sept premiers jours qui suivent l’achat d’un véhicule à un commerçant. Un véhicule ayant un certificat d’immatriculation temporaire jusqu’à concurrence de sept jours après la date de délivrance de ce certificat est aussi exclu de la période obligeant un conducteur à chausser des pneus d’hiver. Il en est de même pour les véhicules ayant une plaque d’immatriculation amovible, qui porte la lettre X.
Seuls les pneus munis de crampons ou ceux affichant sur le flanc un pictogramme montrant un flocon de neige dans un profil de montagne sont reconnus comme pneus d’hiver par le Code de la sécurité routière.
Avec des informations de la Presse canadienne