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Les policiers de plusieurs organisations s'attaquent ce mercredi aux hauts dirigeants des Hells Angels et à certains mafieux qui leur sont associés dans les régions de Montréal, Laval et des Laurentides.
Les policiers de plusieurs organisations se sont attaquées mercredi aux hauts dirigeants des Hells Angels et à certains mafieux qui leur sont associés dans les régions de Montréal, Laval et des Laurentides.
Huit perquisitions ont eu lieu sous l'égide de l'Escouade nationale de répression du crime organisé (ENRCO) dans les villes de Montréal, Laval, Estérel, Saint-Joseph-du-Lac, Sainte-Sophie, Blainville et Mirabel.
Selon les informations obtenues par La Presse canadienne, les perquisitions visaient notamment les domiciles des motards Martin Robert, Stéphane Plouffe et Michel Lamontagne et d'un proche du clan Rizzuto, Francesco Del Balso.
Selon la police, Martin Robert et Stéphane Plouffe font partie d’un groupe de décideurs dans cette alliance entre la mafia, les motards et gangs de rue «qui contrôle le crime organisé à Montréal depuis la mort naturelle du parrain de la mafia, Vito Rizzuto, en 2013», a expliqué le journaliste de la Presse aux affaires criminelles, Daniel Renaud, en entrevue avec la cheffe d’antenne Marie-Christine Bergeron, au bulletin Noovo Le Fil 17.
Voyez l'entrevue intégrale dans la vidéo de cet article.
M. Del Balso aurait été arrêté jeudi dernier à l'aéroport de Montréal. Selon La Presse, l'arrestation de Del Balso serait reliée à la tentative de meurtre commise à l'endroit de Leonardo Rizzuto à Laval, le 15 mars dernier.
La sergente Audrey-Anne Bilodeau, de la Sûreté du Québec (SQ), n'a pas voulu confirmer ces identités, mais ses propos laissent peu de doute sur l'importance des individus ciblés. «Certaines personnes dans ce réseau sont des personnes influentes, dont des membres des Hells Angels et d'autres personnes moins influentes, mais tout de même impliquées dans ce réseau de trafic de stupéfiants auquel on voulait mettre fin», a-t-elle déclaré.
Aucune arrestation n'était prévue, du moins pour l'instant, les policiers étant d'abord à la recherche de preuves avant de porter des accusations. «Depuis l'arrêt Jordan, on procède d'abord et avant tout aux perquisitions et c'est ce que l'on fait là ce matin (...) Évidemment, pour certaines têtes dirigeantes, on ne s'attend pas nécessairement à ce que ces gens-là gardent de grosses quantités de stupéfiants à leur domicile, donc ça peut être vraiment du matériel, des documents, des cellulaires», a précisé la sergente Bilodeau.
L'opération mobilise quelque 70 policiers de la SQ et des services de police de Montréal, Laval, Blainville et Mirabel, de même que le groupe tactique d'intervention et des maîtres-chiens.