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La majorité des Québécois pense que la Coalition avenir Québec (CAQ) a fait la meilleure campagne, selon François Legault.
«La majorité des Québécois pense que la Coalition avenir Québec (CAQ) a fait la meilleure campagne», a déclaré samedi François Legault, en répondant à «certains analystes» qui l'accuseraient de «racisme».
«On est là où sont les Québécois, pas quelques analystes qui associent ça à du racisme, de protéger notre langue et nos valeurs», a-t-il dit lors d'une rencontre avec des élus municipaux et des entrepreneurs à Chibougamau.
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En point de presse par la suite, il n'a pas voulu dire qui l'a accusé de raciste. Il n'a pas voulu préciser non plus quelles étaient les valeurs québécoises.
À Chibougamau, le chef caquiste a aussi insinué qu'«on a associé (ses positions) à toutes sortes de choses», en refusant d'indiquer à quoi il faisait référence.
Néanmoins, il s'est targué d'avoir «eu le courage de dire ouvertement» qu'il faut défendre «notre langue et nos valeurs», même si ça a amené «certaines personnes» à le critiquer.
«Il y a des gens qui ont essayé de faire des amalgames avec le fait que je veux défendre les valeurs québécoises et la langue française. (?) Je ne pense pas que c'est une gaffe de défendre les valeurs québécoises.»
Voyez le point de presse de François Legault :
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En plus d'avoir l'assurance que les Québécois ont aimé sa campagne, M. Legault s'est lui-même attribué la meilleure note pour la performance de son parti au cours des trente derniers jours. Ceux qui pensent le contraire ou qui le trouvent de mauvaise humeur succombent au colportage des chroniqueurs, selon lui.
«On est satisfait de notre campagne, on pense qu'on a mené notre meilleure campagne. Je suis de bonne humeur et j'ai hâte au soir du vote. Je pense que ça a bien été. Je suis optimiste pour lundi.»
Le chef caquiste a parcouru ces deux derniers jours Ungava, la plus grande circonscription du Québec, où il a fait plusieurs arrêts.
Son député sortant Denis Lamothe, qui a gagné par une mince majorité en 2018, mène une lutte sans précédent. Il affronte notamment une candidate crie, Maïté Labrecque-Saganash, de Québec solidaire (QS), et un candidat inuit, Tunu Napartuk, du Parti libéral.
Le chef caquiste a voulu mobiliser ses militants en leur disant que rien n'est gagné jusqu'au jour du scrutin.