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Face à un rival aguerri, détenteur du 22e rang au classement de l'ATP, Diallo n'a pas mal joué.
Après la pluie lundi, un raz-de-marée a frappé le Stade IGA mardi, et ce sont les tennismen canadiens qui ont le plus écopé.
Après les défaites d'Alexis Galarneau en simple puis en double avec Félix Auger-Aliassime, et celle du tandem formé de Denis Shapovalov et Vasek Pospisil, le jeune montréalais Gabriel Diallo n'a pas pu freiner l'hémorragie, s'inclinant en deux manches identiques de 6-4 devant le Russe Karen Khachanov en fin d'après-midi, sur le court Rogers.
Face à un rival aguerri, détenteur du 22e rang au classement de l'ATP, Diallo n'a pas mal joué. Il a entre autres obtenu plus d'as que Khachanov (sept contre trois), et placé plus de premières balles en jeu (69% contre 54%).
Il a même affiché un meilleur différentiel entre les points gagnants et les fautes directes (plus-5 comparativement à moins-1).
Ses seules fautes auront été d'avoir concédé un bris de service au troisième jeu de la manche initiale, et un second, lors du neuvième jeu du deuxième set et de ne pas avoir exploité ses trois chances de bris lors du premier set.
Diallo a aussi connu une baisse de régime au pire des moments. Après avoir sauvé une balle de bris lors du septième jeu du deuxième set avant de se donner une avance de 4-3, Diallo a perdu les trois derniers points du huitième jeu puis les quatre suivants à son service, permettant à Khachanov de retourner au service avec une avance de 5-4.
Diallo a sauvé une première balle de match grâce à un coup droit en décroisé, mais Khachanov a mis fin au duel à l'aide d'un coup droit gagnant en parallèle.