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Le chef du Parti conservateur du Québec Éric Duhaime a mené, une nouvelle fois, une charge contre le projet de Tramway prévu dans la ville de Québec.
Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ) Éric Duhaime a mené, une nouvelle fois, une charge contre le projet de tramway prévu dans la Ville de Québec.
Le chef conservateur se trouvait sur le terrain d'un terrain visé par une expropriation afin de faire passer le train. M. Duhaime a les procédures de la Ville pour pour acquérir les terrains pour développer le projet créer un climat «d'instabilité» et «d'insécurité» chez les personnes concernées.
M. Duhaime affirme que 350 propriétaires sont toujours impliqués dans un processus d'expropriation.
Questionné sur leur projet alternatif de troisième lien et les potentielles expropriations causées par sa création, M. Duhaime avance que le tracé passe par les champs de l'île d'Orléans pour éviter «d'empester la vie des gens».
L'ex-animateur de radio a dit estimer que le projet, cher au maire Bruno Marchand, ne répondait pas aux critères d'acceptabilité sociale, en s'appuyant sur un sondage récent indiquant que 43 % des gens y étaient opposés.
Il a accusé la maire Marchand de «tripoter les chiffres» pour favoriser son projet.
Dans les premiers jours de la campagne, M. Duhaime a fait part de son intention de rendre le transport en commun gratuit dans la région de Québec s'il devient premier ministre le 3 octobre prochain.
«Même si on se rend compte que c’était une mauvaise idée, comme le tramway peut être une mauvaise idée, au moins on n’aura pas abattu mille arbres, on n’aura pas gaspillé 14 milliards $ [...] On pourra se revirer de bord sans qu’il n’y ait d’impacts négatifs à moyen et à long terme», avait-il fait savoir.
Le leader du PCQ a mentionné qu’il s’opposerait à toute forme de censure, refusant de légiférer pour contrer la cyberintimidation qui pullule sur les réseaux sociaux, avec son lot croissant d’insultes, d’injures, voire de menaces proférées impunément.
Fougueux défenseur de la liberté d’expression, M. Duhaime est d’avis que les lois actuelles sont suffisantes pour encadrer les excès qu’on observe quotidiennement sur les réseaux sociaux et qu’il n’y a donc pas lieu pour les élus d’intervenir davantage.
Toute initiative parlementaire allant en ce sens risquerait même, selon lui, de se traduire par une forme indésirable de censure, un scénario qu’il rejette d’emblée.
L’idée de légiférer en ce domaine «m’apparaît hasardeuse», a soutenu M. Duhaime, insistant sur le fait qu’il ne voudrait pas s’aventurer «sur ce terrain-là», s’il est élu à l’Assemblée nationale.
«Je crois à la liberté d’expression», a réitéré celui qui veut devenir député de Chauveau le 3 octobre, et qui dit subir, comme tant d’autres politiciens, son lot quotidien d’injures sur les réseaux sociaux.
«Qui va décider que c’est de la censure ou ce n’en est pas? Quel genre de contrôle il va y avoir? Jusqu’où on va aller?» s’est interrogé le chef politique, dont le programme est axé essentiellement autour de la défense des libertés individuelles.
À ce propos, il dit faire confiance au Code criminel pour sanctionner au besoin «les gens qui dépassent les bornes», de même qu’aux géants du web (Facebook, Google) «qui ont leur propre code» de conduite en termes d’autoréglementation.
De son côté, devant la prolifération récente de menaces et d’injures envers les élus et candidats sur les réseaux sociaux, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, n’a pas écarté récemment l’idée de légiférer en ce domaine, si son parti est reporté au pouvoir.
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui présenté au bulletin Noovo Le Fil Québec animé par Lisa-Marie Blais :