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La Ville a indiqué vouloir ainsi faire «cesser des moyens de pression illégaux exercés par des membres du syndicat».
La Ville de Laval a déposé un grief patronal au Tribunal administratif du travail contre le syndicat de la Fraternité des policiers pour obtenir des compensations financières, a appris Noovo Info.
La Ville a indiqué vouloir ainsi faire «cesser des moyens de pression illégaux exercés par des membres du syndicat» et obtenir des compensions de 635 000 $ pour les gestes posés dans le passé.
Les gestes en question comprennent notamment, une réduction des constats d’infraction. La Ville a déclaré que cette action revient à «cesser d’appliquer de façon attendue la règlementation municipale et le Code de la sécurité routière» et souligne que cela compromet la sécurité de ses citoyens et des usagers de la route.
Le syndicat aurait également apposé des autocollants sur des installations et des équipements de la Ville, ce qui aurait engendré «des frais d’enlèvement et de nettoyage» aux contribuables.
La Ville avait prévenu la Fraternité des policiers en février qu’elle comptait entreprendre «les recours nécessaires pour obtenir une compensation financière pour les moyens de pression illégaux commis et les faire cesser».
Notons que le syndicat qui représente 700 policiers de Laval est sans convention collective depuis le 1er janvier 2024. Les policiers ont manifesté à plusieurs reprises dans le dernier mois pour «envoyer un message à l’administration municipale qu’il devient pressant de trouver une entente négociée», avait indiqué le syndicat.
Noovo Info a contacté le syndicat de la Fraternité des policiers concernant le grief patronal de la Ville. Au moment d’écrire ses lignes, le syndicat n’a pas répondu pour commenter.
-Avec des informations de La Presse canadienne