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Politique

Marc Tanguay renonce à la chefferie du PLQ

Le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Tanguay, annonce qu'il ne sera pas candidat à la chefferie.

En voulant fermer le chemin Roxham pour empêcher des entrées irrégulières de demandeurs d'asile au Québec, le Parti québécois (PQ) et son chef Paul St-Pierre Plamondon se comportent comme Donald Trump, estime le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Tanguay.
Thomas Laberge
Thomas Laberge / La Presse canadienne

Le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Tanguay, a annoncé mercredi qu'il ne sera pas candidat à la chefferie.

Cette annonce survient dans la foulée des révélations de Radio-Canada, mercredi matin, faisant état de malaises au sein du caucus du Parti libéral du Québec (PLQ) quant au flou sur les intentions de M. Tanguay.

«Afin d’accomplir cette importante responsabilité, et dans l’intérêt du parti, je continuerai à servir comme chef intérimaire jusqu’à la conclusion de la course à la chefferie. Pour notre parti, devant les nombreux défis qui se dressent devant nous, c’est ainsi que je pourrai mieux servir. Je ne serai donc pas candidat à la chefferie», a-t-il indiqué dans une déclaration écrite.

Plusieurs libéraux ont confié anonymement qu’ils voulaient que le chef intérimaire clarifie rapidement son avenir politique.

Marc Tanguay disait qu’il voulait attendre les règles de la course avant de dire s’il se lançait ou non.

Visiblement, la pression de son caucus l’a obligé à précipiter sa décision.

«À titre de chef intérimaire du Parti libéral du Québec, la seule chose qui anime mon action est l’intérêt du parti. L’important travail de relance avec les militant(e)s est déjà amorcé. Nous devons toutes et tous contribuer afin de redonner à la population un Parti libéral bien ancré partout au Québec et fort de ses propositions d’avenir», ajoute M. Tanguay dans sa déclaration.

Les règles de la course à la direction du PLQ devraient être connues cet automne.

Un peu plus tôt cette semaine, c’est le député libéral de Nelligan, Monsef Derraji, qui a fermé la porte à la course. Avant lui, le député libéral de Pontiac, André Fortin, a fait de même.

Officiellement, il n’y a aucun candidat sur la ligne de départ.

Le député de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin, et le député libéral fédéral Joël Lightbound n’ont pas fermé la porte à se lancer dans la course.

La tâche s’annonce ardue pour le prochain chef du PLQ. La formation politique n’a fait élire que 21 députés lors du dernier scrutin, soit 10 de moins qu’en 2018. Son score est passé de 25 % en 2018 à 14 % en 2022.

Thomas Laberge
Thomas Laberge / La Presse canadienne