Début du contenu principal.
Le parti compte mettre tout en oeuvre pour s’assurer de cette victoire électorale.
Maïtée Labrecque-Saganash se présentera officiellement pour Québec solidaire dans la circonscription Ungava, aux élections provinciales à l'automne prochain.
Le parti compte mettre tout en oeuvre pour s’assurer de cette victoire électorale. C’est le message envoyé par le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, lors de l’investiture de la candidate qui se tient mercredi soir au Pub Royal de Chibougamau.
À lire également:
«Il est temps qu’une première femme autochtone fasse son entrée à l’Assemblée nationale. Je connais Maïtée depuis longtemps, c’est une femme de conviction, une femme forte qui porte un projet de justice et de réconciliation au Québec. L’élection de Maïtée dans Ungava est une priorité pour le parti et pour moi», a affirmé Gabriel Nadeau-Dubois.
Vivant sur le territoire de Waswanipi, Maïtée Labrecque-Saganash est technicienne en communications, commissaire élue au Cree School Board, militante et auteure. Cette jeune femme crie est présente sur la scène publique depuis plusieurs années en tant que militante autochtone.
«J’ai choisi Québec solidaire parce que c’est le seul parti qui prend réellement les enjeux autochtones au sérieux. Il est grand temps que les communautés du Nord aient une voix à l’Assemblée nationale. Ce qui se passe en ce moment chez nous, au Nunavik, c’est de l’ordre de la catastrophe humanitaire et le gouvernement de la CAQ ferme complètement les yeux là-dessus», a-t-elle dit.
Elle s’exprime fréquemment sur des sujets tels que la jeunesse, les femmes, la santé, l’éducation ainsi que l’autodétermination des Premières Nations. En plus d’être la première femme autochtone élue au Québec, elle serait aussi la première femme élue dans Ungava.
«Nos services publics sont extrêmement fragilisés, il manque de personnel partout et les ruptures de services sont monnaie courante dans la région. Ça devrait faire les nouvelles tous les jours. La bataille que je commence aujourd’hui, je la fais pour ma communauté, pour qu’on nous écoute et que les gens au pouvoir reconnaissent enfin la gravité des crises qui frappent le Nord-du-Québec», a ajouté Mme Labrecque-Saganash.