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Israël a reconnu certaines frappes militaires contre des travailleurs humanitaires, y compris une attaque en avril qui a tué sept travailleurs de l'organisation «World Central Kitchen», dont un Québécois, et a nié les allégations d'autres frappes.
De hauts responsables des Nations unies ont prévenu Israël qu'ils suspendraient les opérations d'aide dans la bande de Gaza à moins que des mesures urgentes ne soient prises pour mieux protéger les travailleurs humanitaires, ont déclaré deux responsables onusiens.
Une lettre de l’ONU envoyée ce mois-ci à de hauts responsables israéliens indiquait qu’Israël devait fournir aux travailleurs onusiens une communication directe avec les forces israéliennes sur le terrain dans la bande de Gaza, entre autres mesures, ont indiqué les responsables.
Ils se sont entretenus sous couvert d’anonymat pour discuter des négociations en cours avec des responsables israéliens. Les responsables de l'ONU ont déclaré qu'aucune décision définitive n'avait été prise quant à la suspension des opérations dans la bande de Gaza et que des pourparlers avec les Israéliens étaient en cours.
Les responsables militaires israéliens n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.
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Israël a reconnu certaines frappes militaires contre des travailleurs humanitaires, y compris une attaque en avril qui a tué sept travailleurs de l'organisation «World Central Kitchen», dont un Québécois, et a nié les allégations d'autres frappes.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a déjà suspendu, pour des raisons de sécurité, l'acheminement de l'aide depuis une jetée construite par les États-Unis sur les rives de la bande de Gaza.
L’ONU et d’autres responsables humanitaires se plaignent depuis des mois de n’avoir aucun moyen de communiquer rapidement et directement avec les forces israéliennes sur le terrain, contrairement aux procédures habituelles – connues sous le nom de «coordination» – dans les zones de conflit à l’échelle mondiale pour protéger les travailleurs humanitaires des attaques des forces combattantes.
L’ONU et les travailleurs humanitaires se plaignent également de l’anarchie croissante dans la bande de Gaza et ont exhorté Israël à faire davantage pour améliorer la sécurité globale de leurs activités.
«Des missiles ont frappé nos locaux, bien qu'ils ne soient pas parties au conflit, a déclaré mardi Steve Taravella, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), l'une des principales organisations travaillant sur l'acheminement de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien. M. Taravella n’était pas de ceux qui ont confirmé la menace de l’ONU de suspendre ses opérations sur tout le territoire.
«Les entrepôts du PAM ont été pris entre deux feux au cours des deux dernières semaines.»