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Actuellement, l'homme de 30 ans n'est plus détenu dans un hôpital de l’Estrie comme la semaine passée, mais à la prison de Talbot.
Germain Lemay, qui aurait proféré des menaces à l’endroit des premiers ministres Justin Trudeau et François Legault, et dont l'arrestation fait l'objet d’une enquête du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), fait face à sept chefs d'accusation.
Les événements se sont tous produits à Hampden, en Estrie. Le 18 septembre dernier, il avait initialement été accusé de port d’armes dans un dessein dangereux.
Les chefs d'accusation qui se sont ajoutés sont les suivants: menaces impliquant les deux premiers ministres, menaces pour tout policier qui se présenterait chez lui, celui d'avoir menacé de causer la mort d’un agent de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), celui d'avoir menacé de faire sauter un bureau de la CNESST, celui de braquer une arme à feu et celui d'avoir entreposé des armes à feu en contravention des règles.
Pour la procureure, Me Geneviève Crépeau, cela enverrait un message clair sur les conséquences de ce qu’on dit en ligne.
Actuellement, l'homme de 30 ans n'est plus détenu dans un hôpital de l’Estrie comme la semaine passée, mais à la prison de Talbot.
Voyez le reportage de Guillaume Cotnoir-Lacroix dans la vidéo liée à l'article.
Même si l'enquête de remise en liberté n’a pas encore été fixée, la Couronne compte s'opposer à sa remise en liberté.
Rappelons que le BEI avait annoncé la semaine dernière avoir ouvert une enquête relativement à l'intervention Groupe tactique d’intervention (GTI) de la Sûreté du Québec (SQ) dans une résidence de Scotstown, en Estrie, lors de laquelle une personne a été blessée par balle.
Selon les premiers détails fournis par le BEI, les policiers seraient donc intervenus vers 5h dans une maison pour procéder à l’arrestation d’une personne qui aurait commis une infraction criminelle. Lorsque les agents se sont introduits dans la résidence, un des policiers du GTI aurait vu une personne à travers une fenêtre pointant une arme à feu vers la porte où accédait la police.
Le policier de la SQ aurait alors fait feu vers la fenêtre et la personne aurait été blessée par le tir policier, rapporte le BEI. «Les premiers soins lui ont été prodigués par des ambulanciers sur place. La personne a ensuite été transportée en centre hospitalier où son état serait jugé stable», avait-on précisé.
L'homme avait été mis en état d'arrestation par les policiers et avait comparu tard en soirée. Six enquêteurs du BEI enquêteront sur les circonstances entourant l’intervention. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) agira en soutien lors du processus.
Avec des informations d'Émile Bérubé-Lupien et en collaboration avec Audrey Bonaque pour Noovo Info