Les véhicules électriques sont-ils toujours aussi populaires au Québec en 2024?

«Ce que l'on remarque, c'est qu'il y a un ralentissement de l'élan pour le véhicule électrique», a rapporté M. St-Pierre. Cela a provoqué des turbulences sur le marché, y compris au Québec, qui s'est lancé à fond dans le transport électrique.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.

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Des représentants de l'industrie ont tenu une conférence de presse lundi pour contrer ce qu'ils décrivent comme une mauvaise presse.

Le président-directeur général de Mobilité électrique Canada, Daniel Breton, a affirmé que la situation est en fait bonne et que le Québec atteindra son objectif de 32,5 % de ventes de véhicules électriques en 2026 avec deux ans d'avance.

«La situation est donc loin d'être aussi mauvaise qu'on le dit», a-t-il réitéré.

L'agence de développement économique Propulsion Québec, basée à Montréal, a déclaré que des facteurs tels que l'économie, la concurrence internationale et l'incertitude politique au sud de la frontière ont créé une certaine volatilité.

«Le marché est là, la demande est là. Nous devons simplement être patients», a souligné Michelle LLambías Meunier, PDG de l'agence.

Selon elle, les investissements dans la technologie des batteries contribueront grandement à réduire le prix des VE et à ouvrir les marchés.

«De l'exploitation minière au recyclage, en passant par les composants des batteries, on a l'impression que nous n'avons pas choisi avec soin le secteur dans lequel nous investissions», a mentionné Mme LLambías Meunier.

«Ce que nous constatons, c'est que ces fluctuations sont tout à fait normales. Elles étaient attendues.»

Le Québec est toujours à l'avant-garde en ce qui concerne la demande de véhicules électriques, mais les experts de l'industrie affirment que le véritable test aura lieu en 2027, lorsque les subventions seront entièrement supprimées.

«Je m'attends à ce qu'avant la fin de l'année, le plus grand nombre possible de personnes qui envisagent d'acheter un nouveau véhicule électrique le fassent, ce qui donnera d'excellents résultats pour les constructeurs automobiles et fera apparaître la province de Québec comme le territoire le plus vert, si l'on peut dire, en Amérique du Nord», a soutenu M. St-Pierre.

Il a ajouté que la location était la meilleure option ou qu'il fallait opter pour une voiture hybride, ajoutant que les VE finiront par dépasser les véhicules à essence, mais que cela prendra peut-être un peu plus de temps pour y arriver.