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Les pluies diluviennes des derniers jours ont un «impact majeur», prévient l'UPA. De surcroît, les énormes pertes agricoles auront forcément des conséquences sur le prix du panier d’épicerie...
Les pluies diluviennes des derniers jours ont un «impact majeur» sur nos terres agricoles, prévient l'Union des producteurs agricoles (UPA). Plusieurs producteurs ont subi d’importantes pertes en raison de l’eau, qui est toujours présente dans les champs du Québec, rapporte-t-on.
«C’est vraiment une catastrophe qu’on vit. C’est du jamais vu, c’est énorme», a commenté Martin Caron, président général de l’UPA, vendredi en entrevue avec Noovo Info.
M. Caron explique que les quantités impressionnantes d’eau empêchent plusieurs agriculteurs de réaliser les récoltes, qui risquent de développer de la moisissure.
Selon l’UPA, les producteurs maraîchers ont été les plus impactés par les averses. Plusieurs légumes y ont goûté: laitues, pommes de terre, céleris, oignons et concombres.
«On a des producteurs de grains et de foin qui vivent également cette problématique. On pense notamment à la production de blé», s'inquiète M. Caron.
«Je n’ai jamais vu un moral aussi bas au niveau des producteurs maraîchers, qui mettent en jeu des centaines de milliers de dollars. Les gens se posent des questions.»
Le président de l’UPA a ajouté que ces énormes pertes auront forcément un impact sur le panier d’épicerie, et ce, en pleine période inflationniste. En effet, les prix légumes visés pourraient augmenter.
M. Caron justifie que les producteurs doivent payer une bonne partie des dommages entraînés par les pluies. «Les assurances ne couvrent pas tous les coûts et les pertes à assumer. Les producteurs assument ces dépenses», affirme-t-il.
L’UPA envisagerait de demander au gouvernement fédéral afin d’obtenir une aide exceptionnelle pour les producteurs de la province.
L’organisation syndicale a également tenu une rencontre d’urgence avec le ministère de l’Agriculture afin de faire le constat de la situation en fonction des secteurs.
«On va continuer d’aller chercher des données des producteurs et de les accompagner dans les options qu’ils ont afin de minimiser les pertes agricoles», a souligné M. Caron.
«Mais dans des cas, il est déjà trop tard, il y a des pertes au niveau des cultures présentement», conclut-il.
Avec la collaboration de Laurie Gervais pour Noovo Info.