Les conservateurs proposent la prison à vie pour des trafiquants

«Je vais m'assurer que les monstres les plus dangereux seront retirés de nos rues», a-t-il soutenu en conférence de presse à Nanaimo, en Colombie-Britannique.

«On va mettre les monstres en prison pour toujours. Fini les peines libérales faibles, fini le système d'injustice libéral à portes tournantes.»

M. Poilievre affirme qu'un gouvernement conservateur imposerait des peines de prison à perpétuité aux personnes reconnues coupables de cinq chefs d'accusation ou plus de trafic de personnes, ou d'importation ou d'exportation de dix armes à feu illégales ou plus.

La même chose s'appliquerait au trafic de fentanyl, bien que le parti n'ait pas précisé sa définition.

M. Poilievre promet également de réformer certaines pratiques de libération sous caution, citant des cas qui, selon lui, démontrent que le système judiciaire n'est pas assez rigoureux pour arrêter les récidivistes.

«Maintenant, les criminels qui vendent des armes illégalement peuvent faire leur sentence dans leur salon en regardant Netflix. C'est ça qu'on appelle les peines Netflix. Ils sont libérés presque automatiquement dans les rues sous caution», a-t-il soutenu.

Le parti s'engage également à modifier les lois sur la traite des personnes «afin que les procureurs n'aient pas à prouver que les trafiquants ont eu recours à la peur ou à l'exploitation».

Les conservateurs ont critiqué à maintes reprises les libéraux pour avoir supprimé certaines peines minimales obligatoires, et les tribunaux ont jugé certaines de ces peines inconstitutionnelles.

Pierre Poilievre faisait campagne ces jours-ci en Colombie-Britannique, où le Parti conservateur espère ravir des sièges au Nouveau Parti démocratique. 

«Le NPD a échoué auprès de ces communautés», a-t-il affirmé, mentionnant notamment l'entente que le parti avait conclue avec le gouvernement libéral minoritaire.

«Ils ont voté pour des (...) politiques légères sur la drogue qui tuent des gens dans les rues de Nanaimo. Mais la bonne nouvelle, c'est que les Britanno-Colombiens peuvent choisir une autre voie.»