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Un joueur arrêté pour l'agression d'un arbitre au Dek Hockey Beauport
«C'est la première fois qu'on voit des événements d'une telle gravité.»
Un homme de 31 ans a été arrêté en lien avec l'agression d'un arbitre mardi soir au centre Dek Hockey Beauport, a indiqué le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), jeudi.
Kevin Bilodeau a été libéré avec promesse de comparaître sous les chefs d’accusation d’agression armée et d’inflictions de lésions corporelles après avoir été interrogé.
L'officiel Mathieu Joncas aurait reçu un violent coup de hockey au visage de la part du joueur Bilodeau qu'il venait d'expulser du match. Ses blessures à la bouche et à la mâchoire sont importantes, ont fait savoir ses proches.
Selon le SPVQ, des patrouilleurs avaient été envoyés sur les lieux après les événements, mais que les deux personnes impliquées avaient déjà quitté. La victime avait été rencontrée par les enquêteurs depuis.
Dans une émission radiophonique sportif, M. Joncas a dit vendredi que c'était une erreur «grave» de la part du joueur, mais que cela ne l'empêchera pas de continuer d'arbitrer sa passion malgré tout.
«Tout le monde dans la vie fait des erreurs», a-t-il dit sur les ondes de BPM Sports. «Je vais avoir la face défigurée le restant de mes jours. [...] Ce gars-là a fait une erreur. Du monde qui connaît le gars dit qu'il s'en veut énormément. Je ne pardonne pas son geste, mais oui un jour je vais le pardonner.»
Après les événements, l’association nationale des joueurs de hockey balle (NBHPA) a suspendu le joueur à vie de toutes ses ligues de dek hockey. «Une suspension à vie, c'est la première fois», a indiqué Jacinthe Brossard.
«C'est la première fois qu'on voit des événements d'une telle gravité», a fait savoir la directrice administrative de la NBHPA.
Pour la ministre québécoise responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, ce type d'événement est «inacceptable».
«Rien ne peut justifier une agression du genre. C'est criminel. On ne doit pas tolérer ça, ni sur un plateau sportif ni nulle part ailleurs. L'agresseur devra faire face aux conséquences de ses gestes. J'ai entièrement confiance aux autorités policières qui sont saisies du dossier», a écrit Isabelle Charest à Noovo Info.
En collaboration avec Audrey Bonaque pour Noovo Info
