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Au terme de janvier 2024, il fallait un revenu total minimum de 108 270 $ pour acheter un logement à Montréal selon la firme de services hypothécaires en ligne RateHub, soit 3380 $ de moins qu’à la fin de décembre 2023.
Le revenu annuel nécessaire pour acheter une propriété a baissé dans beaucoup de grandes villes canadiennes, incluant Montréal, a constaté RateHub dans son rapport sur les données immobilières de janvier 2024 et décembre 2023.
Au terme de janvier 2024, il fallait un revenu total minimum de 108 270 $ pour acheter un logement à Montréal selon la firme de services hypothécaires en ligne, soit 3380 $ de moins qu’à la fin de décembre 2023.
Pourtant, le prix moyen des propriétés a augmenté de 1100 $ sur cette période, de 508 300 $ à 509 400 $. Philippe Simard, directeur hypothécaire au Québec pour RateHub, attribue ce phénomène à la baisse attendue des taux d’intérêt, dont la moyenne a baissé de 6,16% à 5,71% malgré le statu quo du taux directeur. Le taux de test de résistance s’est ailleurs abaissé à 7,71 % (8,16 % en décembre 2023).
Qu’est-ce que le test de résistance hypothécaire? Les demandeurs de prêts hypothécaires doivent prouver qu'ils ont la capacité financière de supporter leur hypothèque à un taux plus élevé.
«Cependant, un marché plus chaud que prévu en janvier pourrait signifier que ce répit pour les acheteurs pourrait être de courte durée», souligne M. Simard. L'Association canadienne de l'immeuble a récemment annoncé une reprise des ventes de maisons en janvier pour un deuxième mois consécutif. Les prix ont baissé et il y a eu hausse de l'activité, et «cela accroît la pression sur une offre déjà insuffisante».
D’ailleurs, la perspective d'un rebond est clairement dans l'esprit de la Banque du Canada. Dans ses explications sur le maintien du taux directeur le 24 janvier, elle a signalé que son conseil des gouverneurs craignait qu'un rebond du marché immobilier ce printemps puisse maintenir l'inflation au-dessus de son objectif, même si la croissance des prix ailleurs dans l'économie ralentit.
En d’autres mots, les acheteurs qui attendent la prochaine décision de la banque centrale pour accéder à la propriété en vertu d’un taux d’intérêt plus avantageux devront potentiellement prendre leur mal en patience, car la Banque du Canada pourrait encore maintenir le taux directeur à 5%.
À la fin 2023, RateHub observait que les acheteurs du marché de l’immobilier dans les grandes villes canadiennes sortaient d’une année «terrible», comme à Montréal où le revenu annuel minimum requis pour s’acheter une propriété avait monté de 8000 $.
Ailleurs au Canada, «c'est à Vancouver que l'amélioration a été la plus marquée» en matière d’accessibilité, selon Philippe Simard, «avec un revenu inférieur de 9620 $ dollars pour l'achat d'un logement». «Vancouver a également connu une forte baisse du prix des logements, de 7400 $», a écrit M. Simard dans un communiqué diffusé par RateHub. Il demeure que le prix moyen d’une propriété dans la métropole britanno-colombienne s’élève à… 1,17 million de dollars – un prix encore plus élevé qu’à Toronto (1,07 M$), la plus grande ville canadienne.
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Montréal
Toronto
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Hamilton
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Vancouver
Victoria
Winnipeg
Source: RateHub
Les données du tableau sont basées sur une hypothèque avec une mise de fonds de 20 %, un amortissement sur 25 ans, des taxes foncières annuelles de 4 000 $ et un chauffage mensuel de 150 $. Les taux hypothécaires correspondent à la moyenne des taux fixes à 5 ans des cinq grandes banques en décembre 2023 et janvier 2024. Le prix moyen des logements est tiré de l'Indice des prix des propriétés (IPP MLS®) de l'ACI.
Avec de l'information de La Presse canadienne.