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Un gouvernement libéral de Dominique Anglade proposerait la gratuité, ou presque, pour les projets sports-études, arts-études ou sciences-études.
Un gouvernement libéral de Dominique Anglade proposerait la gratuité, ou presque, pour les projets sports-études, arts-études ou sciences-études. Coût de la proposition: 425 millions $ par an.
Le PLQ offrirait jusqu’à 5000 $ par enfant pour couvrir les coûts d’inscription de différents programmes pédagogiques particuliers, si populaires (et si chers) dans les écoles.
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C’est la deuxième mesure déjà connue à être présentée par le Parti libéral en deux jours, mais la cheffe Dominique Anglade tenait néanmoins à en faire l’annonce mercredi.
L’inscription à un programme pédagogique particulier «peut aller jusqu’à 14 000 $, plusieurs programmes de hockey au Québec facturent 4000 $», a constaté la députée sortante Marwah Rizqy, au côté de sa cheffe Dominique Anglade, dans une conférence de presse à Saint-Agapit, dans Lotbinière.
«Pour un parent, dire non à son fils et sa fille, c’est triste, a poursuivi Mme Rizqy. Tous les enfants devraient avoir l’égalité des chances.»
Mme Rizqy a appelé à la fin du régime à deux vitesses dans le système scolaire public québécois, où les plus fortunés sont favorisés par rapport à ceux qui le sont moins.
Le Parti libéral a fourni une série d’exemples de droits d’inscription à ces programmes sports-études.
À l’école secondaire Pointe-Lévy à Lévis, il en coûte 3400 $ pour inscrire un enfant au programme de triathlon et 2650 $ au baseball.
À l’école Massey Vanier de Cowansville, une inscription au programme de cyclisme coûte 3004 $, 3900 $ en hockey et 1716 $ en natation.
À l’école secondaire Le Triolet de Sherbrooke, les coûts varient de 1000 $ à 4000 $.
Ce n’est pas tout le monde qui peut payer 4 000$ pour que son enfant joue au hockey ou 3 400$ pour du triathlon. Nous, on va rendre les programmes pédagogiques particuliers gratuits jusqu'à 5 000$.
— Dominique Anglade (@DomAnglade) August 31, 2022
Au @LiberalQuebec, on vous aide à joindre les deux bouts, c’est une priorité. pic.twitter.com/vnlDCwBD40
La cheffe libérale a déclaré qu’elle «joue offensif» et qu’elle est déterminée et enthousiaste même si la campagne libérale connaît des ratés. Il manque encore 16 candidats sur 125.
Mardi en soirée, le compte était de 15, mais une candidate libérale s’est désistée dans Mégantic, après celui de Vanier-Les Rivières, tandis qu’une candidature pressentie dans Richmond a été retirée.
Un autre candidat, dans Côte-du-Sud, a fait savoir qu’il appuyait le projet de troisième lien entre Québec et Lévis, alors que le PLQ est contre.
D’autres cafouillages sont survenus aussi concernant la langue, un sujet délicat au PLQ.
Dimanche, au lancement de la campagne, le candidat dans Acadie, André A. Morin, a dit qu’il ne s’inquiétait pas de l’avenir du français.
Un autre aspirant, Charles Robert, dans Jean-Lesage, a renchéri en affirmant que la langue parlée à la maison n’est «pas un bon indicateur» de l’état du français au Québec, concernant des données jugées inquiétantes du dernier recensement de Statistique Canada.
Mme Anglade l’avait par la suite contredit lundi en disant que c’était un des indicateurs, sans le qualifier.
Lundi, elle a rencontré une poignée de militants dans un restaurant à Québec pour lancer la campagne dans Jean-Lesage. Mardi, une trentaine d’aînés sont allés la voir au cours d’une activité dans Montmagny. On est bien loin des foules mobilisées durant les campagnes des anciens chefs libéraux Jean Charest et Philippe Couillard.
«Je ne me suis pas lancée en politique parce que je pensais que c’était facile, je me suis lancée en politique parce que je pensais que cela valait la peine», a-t-elle plaidé en matinée mercredi.
Malgré les revers des premiers jours, la cheffe libérale a dit qu’elle allait accélérer la cadence dans sa campagne et assure qu’elle garde le moral.
«Je me sens déterminée, enthousiaste par rapport à la campagne, motivée quant aux idées que nous proposons.»
Elle a même avoué que c’était «amusant», tout en reconnaissant que c’était plus difficile quand on est d’attaque.
«C’est sûr que quand on a une stratégie où on joue à l’offensive, ça peut paraître plus difficile.»