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«Il n’y aura pas plus de 20 limousines dans les rues derrière moi. J’espère et j’invite les autres partis à faire de même», a-t-il lancé en conférence de presse devant l'Assemblée nationale.
Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, propose de limiter le nombre de ministres à 20 «maximum» à son conseil, si son parti est élu en octobre prochain.
«Le PCQ s’engage à limiter au maximum à 20 le nombre de ministres au conseil des ministres, si nous sommes élus. Il n’y aura pas plus de 20 limousines dans les rues derrière moi. J’espère et j’invite les autres partis à faire de même», a-t-il lancé en conférence de presse devant l'Assemblée nationale.
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M. Duhaime explique qu'il y a trop de ministères «superflus» et «beaucoup» de sous-ministres délégués, sous le gouvernement actuel de la Coalition Avenir Québec (CAQ).
«Nous, on veut envoyer le bon signal. C’est sûr que ce n’est pas en réduisant le nombre de ministres que nécessairement on va réduire la taille de l’État, qu’on va nécessairement réduire le déficit ou la dette publique. Mais on envoie le bon signal. On envoie le signal de serrer la ceinture et qu’il faut couper dans le gras», a ajouté le chef conservateur.
Il affirme que plusieurs fonctions de ces ministres pourraient être regroupées pour sauver des coûts. Il cite comme exemples les ministres délégués à la Santé et aux Services sociaux, aux Transports, à l’Éducation et à l’Économie.
Cette mesure aiderait à «rebâtir la confiance avec les contribuables» et montrerait aux hauts fonctionnaires que le gouvernement est «sérieux» dans le but de «limiter les dépenses et de lutter activement contre le gaspillage de fonds publics».
«On sait que M. Legault a promis plusieurs ministères à plusieurs de ses candidats vedettes [...] On ne veut pas que les contribuables québécois aient à payer pour les promesses de François Legault et que l’on se retrouve avec un énorme et coûteux Conseil des ministres. Alors que les Québécois se demandent comment payer les factures, ce n’est pas à eux, en plus, à faire les frais de ces promesse», a souligné M. Duhaime.