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«Le Parti vert, c'est pas juste le parti de l'environnement.»
Le Parti vert du Canada a lancé sa campagne électorale à Montréal dimanche après-midi. Il présente pour la première fois deux chefs pour mener à bien son projet: Elizabeth May et le Montréalais, Jonathan Pedneault. Ce dernier tentera de se faire élire dans la circonscription d'Outremont avec la volonté d'insuffler un «mouvement progressiste» dans le discours politique fédéral.
M. Pedneault a officiellement lancé la campagne quelques minutes après que le premier ministre, Mark Carney, a demandé à la gouverneure générale de dissoudre le Parlement.
«Le Parti vert, c'est pas juste le parti de l'environnement (...) on a des solutions pour les travailleurs, pour les familles, on voit l'environnement comme étant au cœur de tout ce qu'on fait et au cœur de l'économie, a-t-il déclaré. Il n'y a pas de société en santé dans ce pays sans qu'on prenne soin de ce qui nous entoure, il n'y a pas d'économie sans un environnement qui est en santé.»
Les deux cochefs ont pointé du doigt les «promesses brisées» des libéraux et ont appelé à un vote massif pour amener une «diversité politique» sur la scène fédérale. Selon M. Pedneault, les choix politiques du premier ministre, Mark Carney, ont fait de lui une alternative au parti progressiste-conservateur.
«C'est important que tous les Canadiens se rendent aux urnes, c'est le temps de voter, car cette fois plus que jamais ça compte», a déclaré M. Pedneault.
Il s'est dit inquiet de voir une classe politique à Ottawa qui «divise et tourne les Canadiens les uns contre les autres». M. Pedneault a affirmé vouloir ainsi mettre l'intérêt des Canadiens devant la politique partisane.
Lancement du Parti vert:
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) March 23, 2025
«Le Canada est pillé. Par un système conçu pour extraire notre temps, nos ressources et notre avenir, en enrichissant quelques-uns aux dépens de la majorité», dit @j_pedneault @NoovoInfo #vert #elxn45 pic.twitter.com/mZXJh83Hip
«Avant les intérêts du parti, on met les intérêts de la communauté, a-t-il expliqué. Ce qui m'amène en politique, c'est d'abord la nécessité d'avoir autant de bonnes têtes autour de la table pour prendre des décisions qui affectent les Canadiens d'un océan à un autre.»
Mme May a quant à elle soutenu l'importance de maintenir l'approche «Équipe Canada» face aux différentes menaces des États-Unis, et ce, malgré le contexte électoral.
«Ayons le plus haut taux de votes de l'histoire canadienne, prends ça Trump !, a exclamé Mme May. Nous sommes un pays, nous votons et nous sommes de fiers citoyens, nous allons nous tenir debout ensemble contre toutes les menaces que vous nous proférerez.»
M. Pedneault a reconnu que son parti est passé à travers des «périodes difficiles», mais qu'il demeure un parti «tenace et résilient». Plus de 300 députés porteront la couleur verte à travers le pays.
«Oui c'est le petit parti, oui c'est le David face à Goliath, le Canada aussi face aux Américains, mais, quand on met du travail et de l'énergie, on est capable d'accomplir de grandes choses», a-t-il expliqué.
La cocheffe Elizabeth May et Mike Morrice sont les deux députés que le parti a réussi à envoyer sur la colline du Parlement aux dernières élections.